Automobile – Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, dévoile le taux d’intégration ciblé pour les 5 prochaines années en vue de lancer une véritable industrie en Algérie. Apprenez tout ce lundi 14 novembre 2022 !
Face à la pénurie qui caractérise le secteur de l’automobile national depuis un certain temps, les autorités algériennes ne cherchent pas juste à freiner la crise. En effet, les responsables en Algérie accordent autant d’importance à étouffer ce phénomène qu’au fait de bâtir une véritable industrie automobile dans le pays, avec l’objectif d’atteindre un taux d’intégration considérable.
Le dossier de l’industrie automobile en Algérie a effectivement connu un grand tournant dernièrement. Après un arrêt qui s’est étalé sur plus de deux ans, une série de bonnes nouvelles s’est enchaînée pour le susdit secteur.
Chose qui s’accentue notamment par la création de l’usine Fiat, à Oran. Ou encore l’aval du gouvernement donné à l’usine Renault Algérie Production qui lui permet de renouer avec son activité. Dans ce sillage, le premier responsable du secteur automobile a révélé davantage de détails concernant sa stratégie envisagée dans le domaine de la construction locale de voitures.
Dans un premier temps, Zeghdar a souligné que la première année sera principalement dédiée aux opérations de montage des véhicules. L’Algérie se focalisera sur la fabrication à partir de la seconde année, a-t-il fait savoir.
Quel taux d’intégration exigé aux constructeurs automobiles en Algérie ?
Dans ses déclarations, le même cadre a précédemment annoncé que son département ne compte pas imposer un taux d’intégration important dès la première année. D’autant plus que cette dernière sera, selon ses dires, consacrée au montage. Il a, en outre, indiqué que la stratégie mise en place consiste à bâtir une industrie automobile sur de bonnes bases. Cela avant de viser un fort taux d’intégration.
C’est, en effet, ce qu’a souligné le responsable sus-cité. Et ce, en marge de l’ouverture de la 7e édition du Salon international de la manutention industrielle. Soit l’exposition qui se tient de ce lundi 14 novembre au jeudi prochain au niveau du Palais des Expositions d’Alger.
Dans son discours, repris par Echorouk, le ministre algérien a affirmé que le plan stratégique de l’Algérie cible principalement la relance de deux secteurs. À savoir, celui de la mécanique et la construction automobile locale. Il a souligné que le taux d’intégration devrait atteindre les 40 %. Et ce, au bout de 5 ans après le début de la fabrication.
Pour ce faire, le responsable mise sur un partenariat gagnant-gagnant. Zeghdar compte s’appuyer notamment sur la mobilisation de l’ensemble des compétences et capacités disponibles au niveau local. Il prévoit aussi recourir à d’autres partenariats étrangers conditionnés par le transfert des technologies.