- Publicité -
France – La crise diplomatique entre la France et l’Algérie s’intensifie ! Ce mercredi 14 mai 2025, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, annonce une expulsion de diplomates algériens en réponse à la décision d’Alger d’expulser des fonctionnaires français. Cette mesure, qualifiée d’immédiate et proportionnée, fait suite à une convocation du chargé d’affaires algérien à Paris.
Une réponse ferme de Paris aux expulsions algériennes
Que s’est-il passé dans les relations France-Algérie ? Dimanche, l’Algérie a notifié de nouvelles expulsions de fonctionnaires français en mission temporaire, jugées irrégulières par l’Agence de presse algérienne (APS). En réaction, le Quai d’Orsay a convoqué le chargé d’affaires algérien le 13 mai pour dénoncer une décision unilatérale violant l’accord bilatéral de 2013. Jean-Noël Barrot, sur BFMTV, a annoncé le renvoi d’agents algériens détenteurs de passeports diplomatiques sans visa valide, sans préciser leur nombre. “Nous renvoyons les leurs”, a-t-il déclaré, réservant d’autres mesures si la situation évolue. En avril 2025, 12 agents français et 12 algériens avaient déjà été expulsés, gelant les relations bilatérales.
Pourquoi une telle escalade France-Algérie : ?
Quels sont les enjeux ? Cette crise s’inscrit dans un contexte tendu depuis juillet 2024, provoquant la colère d’Alger. D’autres différends aggravent la situation :
-
L’arrestation en France d’un agent consulaire algérien lié à l’enlèvement de l’influenceur Amir DZ en 2024.
-
L’incarcération en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison.
- Publicité -
-
Les désaccords sur la répartition d’Algériens expulsés de France.
En 2024, le commerce bilatéral a chuté de 30 % (Bloomberg), et la coopération sécuritaire est au point mort. Barrot déplore une violation des accords et un préjudice pour les deux pays.
Impacts sur les relations Franco-Algériennes
Quelles conséquences ? La relation reste “totalement gelée”, selon Barrot. Les expulsions réciproques compliquent les échanges diplomatiques, économiques et migratoires. L’Algérie reproche à Paris un manque de respect des procédures, tandis que la France critique une posture injustifiée d’Alger. Cette escalade pourrait affecter les Algériens en France (10 % de la population française a des liens avec l’Algérie) et les entreprises françaises en Algérie. Une tentative de réconciliation en avril, avec une visite de Barrot à Alger, n’a donné ses fruits.