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France – Les relations France-Algérie traversent une période tendue. Ce vendredi 14 mars 2025, une liste de 80 ressortissants algériens jugés « dangereux » sera envoyée à Alger, selon une source gouvernementale citée par BFMTV. Annoncée début mars par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, cette mesure vise à renforcer la sécurité en France. Voici les détails de cette initiative controversée.
Contexte et origines de la décision
Le 3 mars, sur BFMTV-RMC, Bruno Retailleau avait révélé son intention de recenser les profils à risque parmi les Algériens présents en France. Initialement, il évoquait « plusieurs centaines » de personnes. Finalement, 80 noms ont été retenus. Ces individus, aux profils variés, incluent des personnes impliquées dans des troubles à l’ordre public ou fichées pour radicalisation. Par exemple, le ministre a mentionné le cas de l’auteur de l’attentat de Mulhouse, le 22 février, mêlant radicalisation et troubles psychiatriques.
Est ce un ultimatum pour Alger?
Lors d’un déplacement à Ecully ce vendredi, Retailleau a qualifié cette liste de « moment de vérité ». Il a insisté sur la nécessité pour l’Algérie de respecter ses engagements. Sinon, la France envisagera une « riposte graduée », pouvant aller jusqu’à revoir tous les accords bilatéraux. Cette démarche, selon lui, repose sur un « principe de respect mutuel ». Il souhaite ainsi éviter un nouveau drame comme celui de Mulhouse.
France-Algérie : Réactions et perspectives
De son côté, le Premier ministre François Bayrou, interrogé à La Rochelle, a appelé à une réflexion commune. Il espère que les deux pays honoreront leurs accords. Par ailleurs, cette liste pourrait raviver les tensions diplomatiques, déjà fragiles entre Paris et Alger.
Une démarche qui interroge
Ce recensement soulève des questions. Pourquoi cibler uniquement les Algériens ? Bruno Retailleau n’a pas appliqué un tel exercice aux autres nationalités présentes en France. Cette approche, perçue comme sélective, pourrait être interprétée comme un acte de provocation. D’ailleurs, certains y voient une stratégie de l’extrême droite française pour attiser les tensions. L’objectif affiché est la sécurité, avec une volonté de repérer les profils à risque pour éviter de nouveaux drames. Cependant, cette focalisation exclusive sur une communauté intrigue. Quelle sera la réponse d’Alger face à cette initiative ? La coopération promise sera-t-elle au rendez-vous, ou une escalade diplomatique se profile-t-elle ? Restez avec nous pour suivre l’évolution de cette affaire !
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