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jeudi, 24 avril 2025
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France : Scandale de trafic de titres de séjour à la Préfecture!

Publié le

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France – Un vaste réseau de trafic de titres de séjour secoue la France. Au centre de ce scandale, une fonctionnaire de la préfecture de Béziers, dans l’Hérault, aurait encaissé près de 500 000 euros. En échange, elle fournissait des documents à des narcotrafiquants, principalement marocains, pour faciliter leurs déplacements en Europe.

Des titres de séjour pour les trafiquants

Ces titres de séjour, bien que authentiques, résultent de pratiques frauduleuses. Ils permettaient aux criminels de circuler librement et de transporter de la drogue sans entrave. Selon les premiers rapports, cette employée trentenaire a délivré plus de 40 permis. Chaque document se vendait autour de 15 000 euros.

Une enquête déclenchée par le Maroc

Tout commence en 2022. Les autorités marocaines signalent des allées et venues suspectes d’un Français entre le Maroc et la Haute-Garonne. Alertée, la police française agit vite. L’Office antistupéfiants (OFAST) de Toulouse identifie alors un baron de la drogue et ses complices. Par ailleurs, la police judiciaire découvre un trafic de faux papiers en parallèle.

Une organisation bien huilée

L’enquête passe ensuite aux mains de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM). Les investigations révèlent un réseau structuré. La fonctionnaire, approchée via un proche, se retrouve au cœur du système. Elle abusait de son accès pour éditer des titres, revendus ensuite à des trafiquants.

Un supérieur dans le viseur

Un autre employé de la préfecture, un superviseur, se voit interpelé. Les enquêteurs le soupçonnent de négligence, voire de complicité. Pour l’instant, les interrogatoires se prolongent. Ils devraient durer jusqu’à mi-avril 2025. Bientôt, le parquet de Béziers livrera des précisions.

Une fortune illégale

Les enquêteurs cherchent encore à savoir si la fonctionnaire agissait sous pression ou par appât du gain. Avec environ 500 000 euros empochés, les soupçons penchent vers une motivation financière. Cette affaire met en lumière les failles du système et interpelle sur la sécurité des démarches administratives.

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