Science – La scientifique algérienne, Jamila Louahed, nommée à la tête d’une équipe de chercheurs ayant mis au point un nouveau vaccin contre le paludisme (malaria). Découvrez son parcours hors norme, ce 8 novembre 2021.
Physiciens et chimistes distingués, nombreux sont les scientifiques algériens ayant choisi un autre horizon que leur pays d’origine pour s’imposer. C’est à l’image de la chercheuse algérienne Jamila Louahed qui s’est faite une place au sein du laboratoire belge GSK (Glaxo Smith Kline Vaccines), ayant inventé un vaccin contre la malaria. Suivez avec nous dans ce numéro, le parcours hors norme de la tête de génie algérienne.
Effectivement, l’Organisation mondiale de la Santé a délivré le feu vert pour le déploiement massif du premier vaccin antipaludique dans les zones à risque. Notamment africaine. Après trente ans de recherche, le vaccin développé par ladite société biopharmaceutique a tiré son épingle du jeu. La femme dévouée à la cause des malades, Jamila Louahed a joué un rôle incontournable dans la réalisation de cette avancée médicale historique.
Il s’agit de toute manière de ce que rapporte le média francophone Echo. La scientifique brillante a grandi en Algérie dans une famille modeste. Elle est la fille d’un père algérien immigré, ayant fait main et pied pour offrir la meilleure éducation à ses six enfants. Jamila a obtenu son diplôme de Master en biotechnologie dans l’Alma bruxellois de l’UCLouvain. Elle obtient, par la suite, un post-doctorat aux États-Unis. C’est selon la même source médiatique.
Vers la réalisation d’un vaccin contre le Sida ?
La chercheuse a rejoint SGS en 2006. À travers ce laboratoire, la savante entame son chemin pour développer des vaccins, notamment contre les cancers. Cela en caractérisant des antigènes présents dans les cellules cancéreuses. Et ce, dans le but de garantir aux patients ayant déjà eu la maladie de ne pas avoir de rechute. Néanmoins, le projet n’a pas abouti. « Je reste convaincue que ce rêve se réalisera », a-t-elle déclaré au média susvisé.
Il sied de mentionner que la femme algérienne compte bien continuer l’encadrement des recherches pour repousser ses limites. Elle a affirmé audit média que la société belge travaille également pour le développement d’un vaccin contre le Sida.