Religion – Entre les deux modes de versement de la Zakât El Fitr, lequel est le plus adopté cette année 2022 par les citoyens algériens ? On vous dévoile la réponse dans la suite de cet article du 1er mai 2022.
En effet, il existe deux façons pour verser l’aumône de rupture du jeûne. Soit en donnant une quantité déterminée d’aliments consommés par les ménages, ou alors par le biais d’une somme d’argent fixée par les autorités concernées, notamment le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs (MARW). On vous dévoile la préférence des Algériens relative au versement de Zakât El Fitr pour l’année 2022.
Dans ce sillage, la chaîne de télévision, Ennahar TV, a effectué un micro-trottoir pour apporter lumière à ce sujet. Selon les réponses obtenues, on peut constater qu’une bonne partie de la population algérienne optent plutôt pour le versement de l’aumône en espèces. La plupart des citoyens questionnés ont en effet affirmé qu’ils préfèrent donner le montant convenu en une somme d’argent.
Soit 120 DA, cette année. En revanche, certains ne partagent pas le même avis. Effectivement, d’autres penchent pour le versement de l’aumône sous forme de denrées alimentaires.
À savoir du riz, de la semoule, du couscous ou autres produits consommés par la population au cours du mois sacré de ramadan. D’ailleurs, l’un des citoyens a indiqué que pour sa famille composée de six membres, Zakât El Fitr est l’équivalent de 8,8 kg d’un aliment consommable qu’il a offert aux nécessiteux.
Pourquoi les Algériens ont-ils une préférence pour la Zakât El Fitr sous forme pécuniaire ?
À ce propos, les musulmans algériens ont fourni une multitude de réponses qui justifient leur choix. Un grand nombre d’entre eux considèrent alors que « donner de l’argent en espèce est nettement plus utile aux gens ». De plus, cela s’avère, selon beaucoup, meilleur pour les deux parties. De nombreux arguments accentuent cet avis, notamment les besoins qui diffèrent d’une personne à une autre.
Cela permettra, soulignent-ils, aux receveurs d’acheter des vêtements de l’Aïd pour leurs petits, de se soigner, s’acheter des médicaments, s’acquitter d’une ou encore se procurer les produits alimentaires dont ils nécessitent.
Ainsi, une large part d’Algériens voient que verser l’aumône en aliments risque de ne pas satisfaire les besoins des ménages les plus démunis. « Il est difficile de savoir ce dont manquent réellement les personnes concernées », juge la plupart des interviewés.
