Algérie – Dans le cadre de l’opération de rapatriement d’Air Algérie qui se poursuit depuis le 06 décembre dernier, plusieurs médecins se sont mobilisés et demandent des restrictions plus strictes afin de limiter au mieux la propagation du coronavirus.
Depuis la tant attendue reprise des vols de rapatriement d’Air Algérie le 06 décembre dernier, la préoccupation première du gouvernement algérien et du transporteur aérien national est de mener à bien cette opération avec des restrictions strictes afin de limiter tout risque de contamination à bord des avions.
Les autorités ont exigé pour cela plusieurs procédures afin de limiter au maximum la propagation de la Covid-19. En effet, avec l’apparition de nouveaux variants de la Covid-19, de nombreux médecins algériens ont tiré la sonnette d’alarme. Ils demandent alors la mise en place de mesures plus strictes par le gouvernement algérien.
Une procédure qui est plus que nécessaire selon ces professionnels de la santé qui sont aux premières loges de cette crise sanitaire. Ces médecins, favorables au maintien des frontières nationales fermées, demandent alors la mise en place de restrictions plus strictes pour les vols de rapatriement effectués principalement par Air Algérie.
Les médecins du SNPSP plaident pour plus de mesures
Effectivement, ces mesure seraient selon le Dr Lyes Merabet, un atout supplémentaire pour renforcer le protocole sanitaire du pays. Ce spécialiste s’est exprimé, auprès du site web L’info en sa qualité de président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).
Les médecins demandent donc la restriction du nombre de personnes qui pourront bénéficier des vols de rapatriement. Il est préférable selon le docteur Merabet que les vols spéciaux se limitent aux cas les plus urgents. Celui-ci a cité à titre d’exemple, les ressortissants algériens qui résident de base en Algérie et qui se sont retrouvés bloqués à l’étranger.
Le médecin évoque également les citoyens algériens qui ont perdu un de leurs proches et désirent leur faire un dernier adieu. Sans oublier les mesures obligatoires déjà mises en place par le gouvernement. Parmi elles, la présentation d’un test PCR de moins de 72 heures avant chaque embarquement.
Un confinement strict dans un établissement
Le président du Syndicat national ajoute autre chose. Il explique alors qu’« il faut également les soumettre à un confinement strict d’au moins 7 jours dans une structure spéciale (un établissement hôtelier) et non chez eux ».
Ces mêmes passagers doivent refaire un test PCR. Cela après les sept jours de leur confinement. « S’il y a un cas positif, il faudrait un séquençage pour confirmer qu’il ne s’agit pas d’un variant. La situation est grave dans certains pays », confie le responsable.
