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jeudi, 25 avril 2024
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Voitures neuves/d’occasion, montage automobile en Algérie : Ce qu’a dit le ministre

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Algérie – Voici un récapitulatif de tout ce qu’a dit le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, sur le sujet à l’APN. C’est lors de la discussion mercredi dernier du PLFC 2020 par les députés que le responsable a livré ses propos sur le registre de l’automobile en Algérie.

Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham; a pris la parole devant les parlementaires. Il a ainsi confirmé qu’un retour à l’importation de voitures neuves ou d’occasion en Algérie (celles âgées de moins de 3 ans) permettrait l’approvisionnement du marché automobile nationale

Cela intervient en attendant la construction d’une véritable industrie automobile nationale. En sachant que la mise en place d’une usine pourrait prendre au moins deux ans. La reprise de pareille importation (des voitures neuves ou d’occasion) ne signifie donc pas que le projet d’une industrie nationale en la matière est tombé à l’eau. 

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Il a précisé que les usines de montage actuelles n’atteignaient pas 5% d’intégration financière personnelle; malgré le fait qu’elles bénéficiaient de toutes les exonérations douanières et fiscales. Ce qui est « une importation déguisée échappant aux droits de douane et aux taxes ».

Le ministre a indiqué que la facture d’importation automobile n’atteindra pas directement le montant de 2 milliards de dollars. Celui-ci a été atteint en revanche par l’importation des pièces automobiles pour montage local. Le gouvernement a recouru à l’imposition de droits de douane pour réduire la facture d’importation automobile; au lieu d’interdire l’activité ou de la soumettre à un système de quotas.

« Il ne s’agit pas de fermeture des usines de montage automobile en Algérie », selon Aït Ali

Le membre du gouvernement a répondu à la question relative aux emplois qui seront perdus avec la fermeture des activités locales de montage automobile. Il a expliqué au passage que la question « n’est pas liée à la fermeture des ateliers d’assemblage. Elle concerne plutôt leur obligation à fabriquer localement ou à payer des taxes ».

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Il est à noter que ces usines emploient 2.874 travailleurs permanents et 946 par le biais de contrats à durée déterminée, dont 50 étrangers, et le salaire total ne dépasse pas 5 milliards de dinars (37 millions d’euros). Dans ce contexte, le ministre s’est demandé si le total des salaires de 37 millions d’euros; justifiait 2 milliards de dollars d’importations et un milliard d’euros de pertes fiscales.

L’orateur est allé jusqu’à souligner que « le paiement des salaires de ces travailleurs directement par le gouvernement sera plus économique. Il coûtera moins que de les justifier par une semi-industrie ou un semi-investissement.

Rappelons par ailleurs et selon les mêmes dires que la taxe sur les voitures neuves touchera les énormes voitures de tourisme (la grosse cylindrée). Les véhicules utilitaires utilisés par les commerçants ou les paysans ne sont aucunement visés.

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