Automobile – Face à une demande croissante et à un marché automobile sous pression, l’Algérie se tourne vers une stratégie combinant à la fois l’importation des véhicules de la marque JAC et la mise en place d’une véritable industrie nationale de production de véhicules de la marque Fiat à Oran.
Face à la dynamique économique et à l’évolution du marché automobile algérien, les autorités ont dévoilé une série d’initiatives visant à répondre à la demande croissante de véhicules. Ces mesures ambitieuses combinent à la fois l’importation massive des véhicules de la marque JAC et la concrétisation de projets industriels nationaux à travers la mise en œuvre de l’usine Fiat à Oran en Algérie.
Selon les révélations du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, une importante initiative d’importation est en cours. Près de 40.000 voitures de la marque Fiat seront importées d’ici la fin de l’année en cours. Venant s’ajouter aux 35.000 déjà commandées précédemment. Par ailleurs, le marché verra également l’arrivée de 10.000 voitures de la marque JAC.
Cette politique d’importation s’est vu complétée par l’accréditation de nouveaux agents pour dynamiser le secteur. En effet, sur les 27 concessionnaires ayant obtenu une accréditation pour exercer en tant qu’agents de véhicules neufs, 24 ont déjà reçu une licence réglementaire pour l’importation. Ces agents joueront un rôle crucial en introduisant sur le marché algérien pas moins de 180.223 unités. Incluant voitures, motos, camions et véhicules agricoles.
Mais l’Algérie ne mise pas uniquement sur les importations pour stimuler son marché automobile. En effet, le ministre a souligné l’importance d’une véritable industrie automobile nationale. Dans cette optique, un projet d’usine Fiat à Oran est en cours de réalisation. Avec des avancées notables dans sa construction, l’usine prévoit de produire sa première voiture en décembre 2023.
Le gouvernement, conscient des enjeux et des défis associés à ce secteur clé, reconnaît la nécessité de gérer efficacement les ressources financières. La somme allouée à l’importation des véhicules s’élève à 2,6 milliards de dollars. Assurant avoir déjà versé 40% de cette somme.