Algérie – La flambée des prix des fruits et légumes à l’approche du mois de ramadan est désormais une coutume nationale. Dzair Daily vous donne de plus amples détails dans cette édition du 30 mars 2022.
Les prix des fruits et légumes connaissent une hausse fulgurante à quelques jours du début du ramadan en Algérie. En témoignent les étals sur lesquels on trouve le kilogramme de tomate à 150 DA. Ainsi, le kilogramme de courgette à 130 DA. Même le kg de carotte a atteint 100 DA. Le bourse du citoyen sera fortement touchée durant ce mois. En particulier, pour les fruits, qui pour certains sont devenus tout simplement inabordables.
Et pour cause, la banane est désormais affichée 500 DA. Les pommes locales sont cédées à 400 DA, et même l’orange, en pleine saison, a vu son prix grimper pour avoisiner les 200 DA le kg. Les dattes sont toujours à 600 DA le kilo et plus. Tandis que la barquette de fraise est affichée à 250 DA. C’est en tout cas ce que rapporte Liberté.
Par ailleurs, les viandes ne sont pas épargnées par cette augmentation des prix. Les bouchers proposent la viande de bœuf entre 1.600 et 1.900 DA le kg. Tandis que la viande de mouton est cédée à 1.400 DA le kilogramme. Le poulet, autrefois consommé par les modestes foyers, est devenu un produit de luxe. Il est désormais vendu à près de 400 DA, accusant une augmentation de 100 DA en à peine 15 jours.
Augmentation des salaires à partir du mois d’avril
Par conséquent, le pouvoir d’achat du citoyen se voit fortement affaibli. Et la baisse de l’impôt sur le revenu global n’a aucun impact significatif, au vu des sommes minimes récupérées sur les salaires. Cependant, les salariés de la fonction publique attendent avec impatience l’augmentation du point indiciaire, qui se traduira par une augmentation des salaires.
Cette augmentation sera effective à partir du mois d’avril, mais les syndicats estiment que ce n’est pas suffisant. Arguant que l’amélioration des conditions de vie du citoyen va passer par la mise en place d’un salaire minimum garanti de 80.000 DA. D’ailleurs, ces syndicats menacent de recourir à la protestation dans le cas où les autorités refusent de satisfaire leurs revendications.