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mardi, 23 avril 2024
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Voici comment l’Algérie compte développer son commerce en Afrique

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Algérie – Cap sur l’Afrique, clame le ministre du Commerce, Kamel Rezig, qui a présenté un plan qui est censé faire de l’Algérie un pays exportateur des produits hors hydrocarbures qui iront dans les profondeurs du continent. Le sud du pays serait la plaque tournante de ces opérations qui s’inscrivent dans la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA).

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a appelé les commerçants et exportateurs du sud de l’Algérie, à se préparer à pénétrer en Afrique, en entrant dans sa zone de libre-échange continentale (ZLECA). Cette entrée interviendra le début de l’année prochaine. Cela afin de se lancer sur le marché africain soit en exportant des produits locaux ou par l’intermédiaire du troc. Et c’est pour faciliter le processus de commerce et d’exportation dans une logique gagnant-gagnant. Rezig a fait ses déclarations à l’occasion de sa visite de travail ; dans la wilaya de Tamanrasset. Le responsable a été accompagné par le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai.

Le quotidien algérien El Bilad a rapporté l’information, hier mardi, en citant un communiqué du ministère du Commerce. Le ministre a mobilisé quatre walis du sud. On les a en fait désignés pour coordonner les uns avec les autres. Leur mission consiste à faciliter la circulation des échanges ; et leur déplacement en Afrique. Rezig a donné, aux walis de Tamanrasset, Illizi, Adrar et Tindouf, des instructions ; dans le but de permettre aux commerçants d’atteindre le stade de l’exportation. Les quatre responsables superviseront donc et géreront le processus ; car la coordination entre eux permettra de donner une mobilité positive.

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Puis, Rezig a souligné que le troc n’est qu’un point de départ pour faire bouger la roue des exportations et se diriger vers l’Afrique. Ce qui n’est rien d’autre qu’un gros pari pour donner du dynamisme au commerce extérieur. Et atteindre, ainsi, le chiffre de 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures. Le ministre a indiqué également que l’exportation vers l’Afrique s’inscrit dans le cadre d’une approche globale qui serait établie par les walis. Les frontières s’ouvriront en fonction des besoins et des circonstances.

Conquête commerciale de l’Afrique : Un rôle majeur de la wilaya de Tamenrasset

Les exportateurs des quatre wilayas doivent explorer les pays africains et identifier leurs besoins disponibles sur le marché algérien. Par conséquent, à partir du 1er janvier prochain, l’accès à la zone de libre-échange africaine aura lieu. Lors de sa visite à Tamanrasset, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a annoncé, la création à Tamanrasset, d’une branche de Safex. La Société algérienne des foires et des expositions. C’est pour accueillir diverses activités économiques et autres. Kamel Rezig a aussi mis l’accent sur le rôle futur de cette wilaya, du Sahara algérien, dans la zone de libre-échange africaine.

En marge de la même visite, les deux ministres ont également donné le signal de lancer une opération d’exportation d’une cargaison de 35 camions de divers matériaux de construction vers le Niger. Ils ont, par la suite, conclu la visite par une longue rencontre, en compagnie du wali, avec les opérateurs économiques. Une réunion durant laquelle de nombreux axes ont fait l’objet de discutions. Notamment le troc et les opérations d’exportation par les passages terrestres. Le Fonds de péréquation de transport de marchandises dans les wilayas du Sud. Et aussi le Salon international du Tourisme, Voyages, Transports et Équipements hôteliers (Siaha).

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Pour sa part, le ministre délégué chargé du commerce extérieur, Aïssa Bekkai, a insisté sur la formulation de recommandations concernant le commerce transfrontalier. Elles sont représentées dans quatre textes : Révision du texte de troc. Revue de l’orientation réelle du Fonds d’appui au financement, et préservation du pouvoir d’achat dans le Sud. Et l’octroi de facilités d’exportation. Comme la libéralisation des exportations à travers les quatre régions frontalières ; pour accéder à la zone d’échange libre africaine.

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