Algérie – Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) ont retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie l’année dernière. Ils ont atteint 1.600 milliards de dollars dans le monde. Un classement de dix (10) pays arabes pour l’année 2021 a été établi. Quelle place pour l’Algérie ? Dzair Daily vous en dit tout dans ce numéro du 22 juin 2022.
Un classement des pays arabes, dont l’Algérie, a été établi en matières d’investissements directs étrangers (IDE). En effet, les flux de ce type d’investissements ont retrouvé leur niveaux d’avant la pandémie.
Outre, le rapport 2022 sur l’investissement dans le monde publié par la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) ; indique que les IDE ont rebondi à près de 1.600 milliards de dollars l’an dernier. Soit une augmentation de 64 % par rapport à 2020.
À cet égard, un diagramme, publié par Echorouk sur sa page Facebook, établi par la Conférence des Nations unis sur le commerce et le développement, illustre le classement des dix premiers pays arabes en matière de flux d’investissements directs étrangers pour l’année 2021. On compte parmi eux : Les Émirats arabes Unis, L’Arabie saoudite, l’Égypte, Oman, le Maroc, Bahreïn, la Mauritanie, l’Algérie, la Tunisie et la Jordanie.
Effectivement, les Émirats arabes unis sont en tête. Il s’agit du plus grand destinataire de flux stables s’élevant à 20 milliards de dollars. Suivis de l’Arabie saoudite, dont les flux ont plus que triplé. Entre autres, ses entrées d’IDE sont notamment passées de 5,3 milliards de dollars en 2020 à 19 milliards de dollars en 2021. Et ce, grâce à deux transactions majeures.
En troisième place vient l’Égypte, avec une valeur de 5,1 milliards de dollars. L’Égypte a connu une baisse de 12 % des investissements directs étrangers. Quant à l’Algérie, elle figure parmi les trois dernières places, avant la Tunisie et la Jordanie. Et son flux IDE est d’à peine 870 millions de dollars.
L’Algérie aspire à des nouveaux investissements
Il est utile de rappeler que les confinements imposés à la suite de la pandémie de la COVID-19 dans le monde entier ont ralenti les projets d’investissement. De plus, les perspectives de récession ont conduit les entreprises multinationales (EMN) à réévaluer leurs nouveaux projets.
Enfin, après une baisse de 19 % des investissements étrangers enregistrée durant la pandémie, l’Algérie peut enfin espérer l’avènement de nouveaux capitaux, notamment les investissements étrangers en s’ouvrant à l’économie mondiale.
Elle va sans doute envisager à des réformes au niveau de son système financier et fiscal. Ainsi que les lois qui régulent l’investissement dans certains secteurs, entre autres celui de l’énergie, du transport et autres sociétés jusque-là détenues par l’État.