Automobile – Une policière prend l’initiative de fournir aux conductrices algériennes dans les rues davantage d’informations à propos de la nouvelle loi sur le permis de conduire. Nous vous dévoilons plus de détails, dans les prochaines lignes de ce numéro du 28 mars 2022.
En effet, une policière a procédé à l’explication de la nouvelle loi sur le permis de conduire aux conductrices algériennes. Et ce, à travers des arrestations aléatoires dans la rue. Effectivement, cela a fait l’objet d’un passage vidéo publié sur la chaîne Echorouk TV.
Lors d’un questionnement portant sur la loi sur le permis de conduire, une conductrice a répondu qu’elle était au courant de l’instauration de nouveaux termes. Cependant, ladite femme a révélé à l’agent de police qu’elle ignorait les détails et l’ensemble des consignes et informations qui s’y rapportent.
En réponse à cela, le lieutenant des services de la sûreté de la wilaya d’Alger a affirmé que cette rénovation de la loi liée au permis de conduire consiste en un point particulier. Il est question d’une facilitation qui se traduit par la suspension de la mesure du retrait de permis. En revanche, cette procédure est remplacée par une autre alternative qui implique le paiement d’amendes forfaitaires.
Nouvelle loi sur le permis de conduire en Algérie : voici ce qu’a expliqué la policière aux conductrices
Ainsi, le lieutenant a fait savoir que dans le cas où un chauffeur enfreint le code de la route stipulé, l’agent de police ouvre droit à lui confisquer son permis de conduire. De même, celui-ci lui délivre un procès-verbal (PV) de contravention. Le fautif doit s’acquitter de cette amende dans un délai fixé à dix jours.
Tout au long de cette période, le contrevenant peut conduire légalement. Mais si ce dernier dépasse le délai susmentionné sans le règlement de l’amende, il perd le droit indiqué auparavant. Toutefois, le montant de l’amende reste tel quel tandis que le délai est quant à lui rallongé à 45 jours.
Une fois cette période dépassée, un autre PV de notification de non-paiement sera établi à l’encontre du fautif. En sus, l’affaire sera présentée à la juridiction appropriée et les amendes seront plafonnées au maximum. À titre d’exemple, une amende de 4e degré au montant de 5.000 dinars sera majorée au maximum. Ainsi, le contrevenant aura donc à s’acquitter d’une somme s’élevant à 7.000 dinars algériens.