Algérie – Après le coronavirus, la variole du Singe vient s’installer dans plusieurs pays au monde en suscitant la peur d’un expert algérien de s’étendre jusqu’à l’Algérie. Dzair Daily vous expose les craintes de ce spécialiste à ce sujet, ce 25 mai 2022.
Hélas, l’amélioration de la situation sanitaire mondiale n’a pas duré longtemps. En effet, l’émergence de la variole du Singe a replongé, une fois de plus, les pays du monde entier dans la peur. Même si l’Algérie ne compte aucun cas confirmé ni suspect à la variole du Singe, un expert algérien présente des inquiétudes.
Dans le détail, il s’agit du chef de service des maladies infectieuses à l’EPH de Tamanrasset, le professeur Elias Akhamouk. À la lumière de son passage à la Radio Nationale Chaîne 3, le docteur a fait savoir que l’activité infectieuse a repris de force au cours des deux dernières décennies.
Suite à l’apparition de la variole du Singe, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a procédé à la publication d’une note informationnelle pour notamment faire connaître les symptômes de la maladie. Par ailleurs, l’IPA a aussi publié un autre communiqué. Celui-ci avait pour but de faire état de la situation en Algérie vis-à-vis dudit virus.
Selon le site Algérie Éco, l’IPA a informé qu’au jour du 24 mai 2022, l’Algérie n’a enregistré aucun cas suspect ou confirmé de cette infection. Toutefois, l’infectiologue Akhamouk a évoqué des craintes sérieuses et a rappelé que « l’Algérie n’est pas à l’abri ».
Variole du singe en Algérie : « mieux vaut prévenir que guérir »
Dans sa déclaration, le professeur a souligné que le risque de la propagation de la variole du Singe pour porter atteinte à l’Algérie est très probable. De ce fait, Elias Akhamouk a insisté sur la création d’un dispositif national permanent dédié spécialement pour la veille sanitaire dite bio sécurité.
Effectivement, le docteur a expliqué que cette initiative ne demeure plus une question de choix mais une obligation. Selon lui, cela s’avère un élément crucial pour éviter toute éventuelle entrée des maladies transmissibles au pays.
Dans ce sillage, le responsable a indiqué que l’Algérie présente un double danger concernant l’entrée de la variole du Singe sur son territoire. Il s’agit du trafic aérien d’une part en plus des frontières terrestres. À ce propos, il convient de noter que l’infectiologue a énuméré un ensemble de recommandations à suivre.
En fait, les moyens de prévention sont similaires à ceux pris dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Ainsi, il est indispensable d’instaurer des barrières au niveau des frontières. En sus, le personnel de santé doit être formé à la prise en charge et au diagnostic de ce virus émergent.