Algérie – Le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), Fawzi Derrar, a abordé ce nouveau variant du coronavirus, à savoir, Omicron, qui fait couler beaucoup d’encre cette semaine. Plus de précisions, ce 30 novembre 2021.
En parlant de la possibilité d’apparition en Algérie de ce nouveau variant du coronavirus à la Radio régionale de Sétif hier, le directeur de l’IPA, Fawzi Derrar met en relief une des principales causes de l’émergence d’Omicron. Alors, d’après lui, son apparition en Afrique du Sud est due à l’absence d’immunité collective. Celle favorisée par un taux de vaccination insuffisant, qui équivaut à 40 %.
En clair, Derrar a souligné l’inquiétude des experts concernant le variant Omicron. Car, il explique que cette nouvelle souche mutée combine des mutations génétiques des deux variants précédents. C’est-à-dire Alpha et Delta. De ce fait, le virus a acquis une capacité de propagation plus rapide et plus dangereuse, a-t-il précisé.
Dans ce sens, le spécialiste a cité l’exemple des Pays-Bas qui ont enregistré 13 nouveaux cas. Cependant, l’état de santé de ces personnes infectées n’est pas préoccupant. Néanmoins, l’intervenant poursuit que la cadence de circulation de ce variant, est ce qui provoque l’agitation au sein des scientifiques.
Omicron en Algérie ? Derrar fait part de ses craintes
Au rythme de la propagation de Omicron, le professeur Derrar appréhende son apparition en Algérie dans les jours à venir. Toutefois, se présentant sous des symptômes identiques, seul le test PCR pourra en détecter d’éventuels cas de cette souche mutée.
Quant à son étude en laboratoire, les analyses se poursuivent pour déterminer sa résistance face aux vaccins. Seulement, il faudra attendre au moins deux semaines avant de conclure. C’est en tout cas ce qu’a rapporté Algérie Eco de son passage à la radio.
Dans ce sillage, le DG de l’IPA a déclaré l’entrée de l’Algérie dans une autre phase. Celle de la quatrième vague. Ce qui s’explique par la recrudescence des cas contaminés par la Covid-19. À ce titre, il indique les 2.000 cas enregistrés le 27 novembre. Finalement, il conclut en appelant à la prudence et à la vaccination.