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vendredi, 19 avril 2024
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Vaccin anti-coronavirus en Algérie : le ministre révèle les coulisses

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Algérie – Traitant de la question du vaccin contre le coronavirus en Algérie, le ministre de la Santé aborde l’arrière-plan des négociations pour l’obtention des commandes de l’antidote.

Jeudi dernier, le ministre Abderrahmane Benbouzid a pris la parole face à la presse nationale pour notamment s’exprimer sur le vaccin anti-coronavirus et les différents paramètres entrant en jeu dans la campagne de vaccination en Algérie. Pouvoir obtenir les quantités initialement commandées n’est jamais chose aisée.

C’est de toute manière ce que l’on arrive à tirer des propos de l’orateur repris par Le Soir d’Algérie, ce 16 mai 2021. D’après le parcours entrepris par les autorités algériennes dans cette course acharnée, la livraison du nombre de doses convenu au départ est quasi-inexistante. La demande surpasse de loin l’offre, peut-on déduire à ce niveau-là.

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D’après le responsable, notre pays a passé un accord avec la Russie stipulant la réception d’un million de doses. En revanche, on en a acquis 50.000 uniquement. Dans un second temps, l’Algérie a eu la même quantité d’AstraZeneca. Puis, on a reçu une nouvelle quantité du Spoutnik V. 30.000 doses en fait. À ce stade, les pouvoirs publics ont lancé la campagne de vaccination en janvier.

Vaccin contre la Covid-19 : l’échec des négociations pour Pfizer et le rôle de la politique étrangère

Pour ce qui est du refus d’acquérir le vaccin américain, l’intervenant dévoile les raisons qui ont fait échouer les négociations. Les propriétaires de l’antidote exigeaient un paiement complet à l’avance. De surcroît, ils voulaient nous imposer de renoncer à notre droit de les poursuivre en justice en cas d’effets néfastes de leur produit. Il était hors de question d’accepter ces conditions, affirme Benbouzid. 

Le membre de l’Exécutif d’Abdelaziz Djerad explique ensuite où s’arrêtent les prérogatives de son département ministériel. Il s’agit du repérage du vaccin adéquat et son enregistrement après validation des différentes instances sanitaires. Et enfin, passer les commandes. S’il y a des obstacles à l’acquisition, la diplomatie algérienne est sollicitée. Le ministre des Affaires étrangères intervient alors.

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Il y a des cas où c’est le Premier ministre qui doit le faire. Quand il y a nécessité, on peut faire appel à l’intervention du président de la République lui-même. Loin d’être une mince affaire, c’est souvent complexe comme processus. La question revêt un caractère géopolitique important. Benbouzid conclut à cet égard par renouveler l’engagement du gouvernement à mener cette campagne de vaccination jusqu’au bout. 

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