Algérie – Selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les universités algériennes visent le top mondial en 2024. On vous livre plus de détails à ce sujet dans cette édition du 11 mai 2022.
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) a traité un sujet d’importance majeure. À la lumière de son passage à l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, Mohamed Bouhicha a évoqué le classement des universités algériennes dans le top mondial à l’horizon de 2024.
Dans son allocution, le responsable s’est appuyé sur le nouveau classement national des établissements d’enseignement supérieur algériens (CEESA). Comme son nom l’indique, celui-ci permet de classer des universités algériennes suivant des critères universellement adoptés.
À ce propos, le DG a énuméré un ensemble de critères de base sur lesquels repose l’opération de classement. Selon lui, cela concerne principalement cinq piliers. À savoir, la pédagogie, la recherche scientifique, l’innovation, la gouvernance et enfin, l’ouverture à l’international.
Universités algériennes : d’un classement national à l’international
En effet, le locuteur a révélé que le classement à appliquer aux établissements d’enseignements supérieurs au niveau national n’est que le début d’un projet encore plus important. Grâce à ce pas, il sera possible de faire le point sur l’université algérienne. Et ce, de la façon la plus précise qui soit.
Ainsi, cette évaluation permettra de situer davantage les universités algériennes tout en assurant leur « accompagnement vers un classement international ». Dans ce sillage, l’intervenant a fait savoir que le but ultime serait d’inscrire les universités algériennes parmi les 500 meilleures universités à l’échelle mondiale, d’ici 2024.
Parmi les éléments qui comptent le plus au classement à l’international, Mohamed Bouhicha a accentué un point incontournable. Il s’agit de l’appréciation des résultats des recherches. Selon lui, tout travail de recherche ou innovation de chercheurs algériens doivent être valorisés.
D’ailleurs, le ministère de l’Enseignement supérieur a lancé une plateforme des journaux scientifiques algériens. Cet espace regroupe toutes les productions algériennes relatives au domaine scientifique. Ainsi, cela s’avère donc comme un moyen qui rend visible l’intégralité des recherches des Algériens reconnues au niveau international.
