Taux de change – Le marché parallèle des devises en Algérie continue de battre des records. Actuellement, 100 euros s’échangent à 25 800 DZD au Square Port-Saïd, à Alger, marquant un nouveau sommet historique. Cette augmentation illustre une demande constante en devises étrangères, tandis que l’offre demeure limitée, accentuant la pression sur le dinar algérien.
Plusieurs facteurs expliquent cette flambée. D’une part, l’écart entre les taux officiels et parallèles reste considérable, rendant le marché noir plus attractif. Par exemple, selon les données de la Banque d’Algérie au 28 novembre 2024, le taux officiel de l’euro est de 140,72 DZD
D’autre part, la demande est soutenue par des besoins variés, tels que les voyages, les importations ou la thésaurisation en devises. Par conséquent, les fluctuations des taux de change continuent de refléter les déséquilibres économiques structurels du pays.
Une hausse généralisée des devises “record 100 euros Square”
Cette tendance ne se limite pas à l’euro. En effet, le dollar américain atteint désormais 24 300 DZD à la vente, tandis que le dollar canadien s’élève à 17 000 DZD. De même, la livre sterling franchit la barre des 30 100 DZD, confirmant une augmentation globale des principales devises étrangères. Ces hausses révèlent une pression accrue sur l’économie nationale, déjà confrontée à des défis importants.
Des mesures encore insuffisantes “record 100 euros Square”
Pour tenter de maîtriser la situation, la Banque d’Algérie a mis en place un plafond annuel de 7 500 euros pour les voyageurs. Cependant, ces efforts n’ont pas suffi à endiguer la montée des taux sur le marché parallèle. En conséquence, les acteurs économiques continuent de se tourner vers le Square pour répondre à leurs besoins.
En somme, ce nouveau record pour l’euro met en lumière les fragilités du système financier algérien. À l’avenir, une réforme profonde du système bancaire et une régulation efficace du marché des devises seront nécessaires pour rétablir la stabilité monétaire.
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