Maghreb – Un groupe d’étudiants originaire de Tunisie a été évacué à bord d’un avion de l’Ukraine. Nous vous dévoilons tous les détails dans la suite de cet article du 1er mars 2022.
Dans ces circonstances difficiles en Ukraine suite aux attaques de la Russie, la Tunisie vient de rapatrier ses étudiants. Il s’agit du premier vol de rapatriement sur lequel un groupe de cent six (106) étudiants a été évacué. Au fait, l’avion est arrivé à la capitale de la Tunisie ce mardi le 1er mars. Le vol était effectué au départ de Bucarest, la capitale de la Roumanie.
En effet, présent à l’aéroport de Tunis, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jarandi, a affirmé à l’agence de presse française AFP, qu’il s’agit d’ « un premier vol de rapatriement par avion militaire. Ils sont 106 étudiants et un bébé, ils sont en bonne santé ». Selon ses révélations, 480 autres étudiants vont être évacués également en provenance de la Pologne. Mais aussi, de la Roumanie. Cela dans les prochains jours.
Conformément à ce qui a été rapporté par le quotidien francophone Le Soir d’Algérie, les rapatriés ont reçu un accueil chaleureux de la part de leurs proches. Ceux-ci se sont montrés émus et soulagés. Effectivement, les parents des étudiants sont passés par une période critique. En particulier, depuis l’invasion russe en Ukraine étant donné que leurs enfants vivaient en milieu de guerre.
Guerre en Ukraine : un aperçu du vécu des étudiants étrangers
Il n’est pas sans savoir que les étudiants du Maghreb choisissent souvent de continuer leurs parcours académiques aux bancs des universités réputées à l’échelle mondiale. Et ce, pour la qualité des formations offertes par ces établissements. Principalement, celles situées en Europe comme le cas des universités ukrainiennes. En effet, nombreux sont les étudiants étrangers qui se sont retrouvés coincés en Ukraine depuis l’invasion de la Russie.
Parmi eux, Aymen Badri, un étudiant tunisien, qui fait partie de ceux qui ont été rapatriés, a raconté un petit extrait de son vécu en Ukraine. Au fait, le jeune homme a déclaré : « On a vécu un cauchemar, dans des conditions de guerre exceptionnelles ». En sus, Hamdi Boussa’a, un étudiant établi dans le sud de l’Ukraine, a lui aussi décrit son passage aux frontières de la Roumanie comme « une opération très compliquée, une grande aventure ».