Algérie – Face à la série de tremblements de terre qu’enregistrent ces derniers jours certaines régions du pays, le Président du Club des risques majeurs estime que « ce phénomène est normal, d’un point de vue scientifique et technique ».
Alors que la récente activité sismique, qui a frappé plusieurs régions du centre et de l’est du pays; durant ces dernières semaines en inquiètent plus d’un; notamment les citoyens qui habitent dans les environs des noyaux à risques; le professeur Abdelkrim Chelghoum, Président du Club des risques majeurs s’est exprimé, ce 13 août au sujet des tremblements de terre enregistrés dernièrement en Algérie.
S’agissant des deux tremblements de terre enregistrés à Mila, ou celui de Tipaza ou bien celui enregistré ce jeudi à Blida; avec une moyenne de 4 degrés sur l’échelle de Richter; cela représente « d’un point de vue scientifique et technique, une activité sismique ordinaire, voire normale », a déclaré Chelghoum au site web de la télévision algérienne; selon ce qu’a rapporté le média francophone, Algérie 360.
« La position géographique de l’Algérie, notamment sur la rive méditerranéenne, la rend plus exposée aux secousses telluriques et à d’autres dangers naturels; tels que les inondations et les incendies »; a expliqué le professeur. Cependant, l’on déduit que les conditions géographiques de notre pays; imposent l’élaboration d’études techniques; assez précises afin de trouver des solutions urgentes pour protéger les vies et les biens des concitoyens.
Tremblements de terre en Algérie : Quelles sont les mesures à apprendre afin de minimiser les dégâts ?
Poursuivant son intervention, Abdelkrim Chelghoum a toutefois tenu à souligner que bien que ces phénomènes soient scientifiquement normaux; « cela n’est pas synonyme d’absence de risques sur la vie et les biens des habitants ». D’ailleurs, il a appelé l’ensemble des citoyens à faire preuve de plus de vigilance; car malgré les avancées technologiques, l’on ignore toujours quand et où peut se produire un séisme.
Ainsi, par prévention contre ces phénomènes naturels, le responsable du Club des risques majeurs, a recommandé d’actualiser les lois du 25 décembre 2003; promulguées quelques mois après le fameux séisme de Boumerdès. Ces dernières sont par ailleurs relatives à la protection contre les catastrophes naturelles. De plus, elles déterminent le mode de construction des bâtiments; des barrages et des ponts en fonction des particularités de chaque région du pays.
De part ses dires, le spécialiste faisait référence au type de sol. « Nous avons souvent constaté que dans certaines régions, des logements ont été construits; autour de rivières et sur des terres fragiles non-constructibles. Cela représente un véritable danger ! D’où la nécessité de mettre à jour les textes juridiques », a-t-il argumenté. Ainsi, pour le professeur, la mise à jour de ces lois aura pour but de lutter contre les pratiques négatives constatées dans le domaine de la construction et de l’habitat.