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vendredi, 19 avril 2024
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Les transferts de devises en Algérie enregistrent une baisse

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Algérie – Les transferts en devises de la diaspora vers le pays ont connu une baisse de 5,8 % durant l’année 2020, par rapport aux chiffres enregistrés en 2019.

En effet, la Banque mondiale (BM) a divulgué la situation relative à la migration et son développement qu’on reprend ici ce 18 mai 2021. Il en ressort notamment que les transferts en devises étrangères effectués de la part des migrants vers l’Algérie ont connu une baisse de 5,8 % durant l’année 2020, rapporte Liberté Algérie hier 17 mai.

Dans le détail, le montant global de ces transferts enregistrés officiellement par la voie bancaire a atteint 1,682 milliard de dollars en 2020. Tandis qu’en 2019, ces envois ont avoisiné le 1,786 milliard de dollars. Ce qui représente une baisse de 5,8 % durant l’année passée, marquée par la crise sanitaire mondiale.

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En outre, les mêmes données publiées par la BM ont démontré que les transferts de sommes en devises étrangères ont connu une certaine stabilité entre 2015 et 2019 en Algérie. Il s’agit d’une moyenne enregistrée de 1,9 milliard de dollars. Alors, même avec la pandémie, ces opérations ont pu se poursuivre pendant l’année 2020. D’autant plus que la dépréciation était moins importante que prévue.

Situation des transferts de devises vers les pays à faible et moyen revenu

Dans le même sillage, la Banque mondiale a notamment divulgué les chiffres relatifs aux envois de fonds en devises vers les pays à faible et moyen revenu pour l’année 2020. Il s’agit d’un total de 540 milliards de dollars. Un montant important qui représente tout de même une baisse de 1,6 % comparativement à l’année 2019.

D’autre part, les remises migratoires vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont enregistré une hausse de 2,3 % en 2020. Cette augmentation est en grande partie due aux montants importants transférés vers l’Égypte et le Maroc. Mais aussi, la Tunisie qui a connu une progression de 2,5 %.

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Cependant, la tendance n’est pas la même du côté de Djibouti, le Liban ou encore l’Iran. Ces pays ont fait preuve d’une régression qui peut dépasser les 10 % au cours de l’année 2020. Cela dit, selon les prévisions de la BM, ces montants devraient être plus élevés durant l’année 2021. C’est toujours selon le quotidien francophone.

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