Algérie – À l’approche du mois sacré, beaucoup de fidèles espèrent la tenue de la prière de Tarawih. La situation sanitaire sera l’acteur principal pour décider de son maintien ou non durant le Ramadan de 2021. C’est ce que dit Youcef Belmehdi.
De nombreux citoyens s’impatientent et souhaitent apprendre le maintien de la prière de Tarawih dans les mosquées en Algérie. Celles-ci ne se sont pas accomplies l’année dernière. La cause était la crise sanitaire. Encore une fois, leur tenue se retrouve toujours liée aux chiffres désignant l’ampleur que prend la pandémie de la Covid-19. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi s’est exprimé à ce propos.
Le responsable a pris la parole ce 22 mars 2021 depuis Blida. Selon lui, la tenue des Tarawih cette année reste intimement tributaire de la situation sanitaire. Le responsable a abordé cette thématique en marge de la cérémonie de lancement des travaux de la conférence nationale des cadres du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
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Un évènement qui s’est déroulé au niveau du Cercle régional de l’Armée. Le membre de l’Exécutif poursuit en soulignant que pour l’instant la situation semble rassurante. D’après lui, un protocole sanitaire spécifique a été élaboré par son département.
Cela afin d’assurer la tenue des prières de Tarawih dans les conditions les plus sécurisées qui soient. Le ministre Youcef Belmehdi a continué d’éclairer la presse sur ce sujet. Il déclare ainsi que le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de la Covid-19 étudie à l’heure le protocole proposé.
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Par la même occasion, le membre du gouvernement précise que l’accomplissement des Tarawih cette année fait l’objet de discussions avec les experts. En dernier lieu, le ministre avance que les autorités concernées, et après réflexion, ne prendront que la décision qui obéit le plus à l’intérêt général.
Leur première et principale préoccupation est la santé publique, insiste-t-il. Elles partent du principe que la protection des vies demeure la priorité ultime, soutient Belmehdi. Il est utile de rappeler que les prières sont, pour le moment, maintenues dans les mosquées, hormis pour les femmes et les enfants.
