Algérie – Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune déclare que l’Algérie tend à la suppression des dettes extérieures en se dirigeant vers un système économique basé sur le capital propre. Dzair Daily se charge de vous apporter les détails dans ce numéro du 20 janvier 2022.
En effet, Abdelmadjid Tebboune, le Président de la République, a évoqué, avant-hier, lors d’une réunion au siège du ministère de la Défense nationale, le refus de l’Algérie d’engendrer des emprunts extérieurs, en précisant que le pays tend vers un nouveau système économique. Au fait, dans son discours, il a affirmé que ce non-endettement dérange plusieurs parties.
Étant donné que le recours aux emprunts peut toucher à l’indépendance du pays, Tebboune s’est exprimé davantage. Il a déclaré que « l’endettement extérieur hypothèque notre souveraineté et notre liberté de décision, et notre liberté de défendre des causes justes dans le monde, en particulier le Sahara occidental et la Palestine ». Il a ajouté que « l’Algérie se dirige vers un nouveau système économique, basé sur le capital propre ».
Par ailleurs, le même locuteur a montré sa confiance vis-à-vis de la jeunesse algérienne. Il a indiqué que cette génération est prometteuse. En effet, le Chef d’État algérien n’a pas hésité de rappeler qu’environ 10.000 petites entreprises ont été créées par des jeunes l’année dernière.
Algérie : Tebboune annonce un nouveau modèle économique
En outre, au cours de ce même rendez-vous qui s’est tenu au siège du ministère de la Défense nationale, le Président de la République a fait part de plus de détails sur le sujet. Il est vrai que depuis le début de la crise sanitaire, les économies les plus puissantes au monde ont dû se plier devant cette pandémie.
De ce fait, depuis cette reprise partielle sur tous les niveaux, plusieurs pays, dont l’Algérie, tentent de remettre sur pied leur économie nationale. Tebboune insiste également sur le point, mais surtout sur le fait de se relever seul. En particulier, depuis les conflits politiques qui ont eu lieu avec la France.
Au fait, il a affirmé dans ce sens : « je le répète encore une fois… il n’y a pas de démocratie avec un État faible. Une faiblesse qui entraîne le chaos et nous oblige à transiger sur les principes ». D’autant plus qu’il a précisé que certes les commentaires d’ordre politique sont toujours autorisés mais de façon respectable.