Algérie – Un expert en économie s’est exprimé, ce mercredi 25 août 2021, sur le taux de change du dinar ainsi que sur les réserves de changes dans notre pays. Dzair Daily vous rapporte les propos du spécialiste.
En effet, Kamel Benkhabecheche qui est économiste conseil en investissements s’est manifesté aujourd’hui. Cela, à l’issue d’une entrevue accordée au journal francophone Liberté. Il a été question lors de cet entretien d’aborder plusieurs sujets relatifs à la situation économique de notre pays. Parmi eux, le taux de change du dinar ou encore la gestion des réserves de changes ces derniers mois en Algérie.
À cet égard, l’expert a déclaré que « les réserves de changes (RC) ont continué de baisser au début de l’année 2021 ». Il détaille encore plus en confiant qu’« entre novembre 2020 et janvier 2021 (dernières données disponibles), les RC sont passées d’environ 48,2 milliards de dollars à 46,4 milliards de dollars ».
Ce n’est pas tout ! Kamel Benkhabecheche remonte plus dans le temps. Il apprend que « les réserves de changes sont passées de 61 milliards de dollars à environ 46,4 milliards de dollars ». Ce qui équivaut à une baisse de 14,6 millions de dollars. Et ce, entre la période allant de janvier 2020 à janvier 2021, explique l’intervenant.
Une chute qui n’est pourtant pas dû au taux de change. Et pour cause, le même locuteur affirme que le change était « favorable » durant cette période. Faisant ainsi référence à l’« appréciation de l’euro face au dollar américain de presque 10% », affirme l’économiste. C’est en tout cas ce que rapporte la source susmentionnée.
La liquidité bancaire est stable, déclare l’expert
Effectivement, c’est plus ou moins ce qu’a dit Kamel Benkhabecheche lors de la même entrevue. Dans le détail, ce dernier explique que « la liquidité bancaire est demeurée quasiment stable ». Sachant qu’elle est passée de « 681 milliards de dinars en janvier 2021 à […] 659 milliards de dinars en novembre 2020 », détaille le spécialiste.
Selon lui, parmi les raisons qui sont derrière cette invariabilité sont « les nouvelles dépenses de l’État ». Des investissements qui ont pu voir le jour « grâce à l’avance de la Banque d’Algérie ». Cela, à raison de « 335 milliards de dinars », précise l’intervenant. Ce qui a fait passer le compte courant du Trésor public […] de 54 milliards de dinars (décembre 2020) à 95 milliards de dinars (janvier 2021). C’est ce qu’on a pu savoir aussi de la même source.