Algérie – Dans un contexte de tension économique, le ministère de l’Agriculture d’Algérie instaure une nouvelle ère de tranquillité en normalisant les prix des légumes secs et du riz. Une stratégie réfléchie pour garantir l’accessibilité et la stabilité, écho à la volatilité des prix vécue par les consommateurs ces derniers mois.
Face à une inquiétude croissante concernant la flambée des prix des denrées alimentaires, l’Algérie prend des mesures fermes pour assurer la stabilité des prix des légumes secs et du riz sur son territoire. Le ministère de l’Agriculture a annoncé une série d’initiatives visant à rétablir la confiance des consommateurs, apaiser les marchés et garantir une distribution équitable et constante sur l’ensemble du territoire national.
Dans la foulée des perturbations économiques qui ont vu les coûts des produits de base tels que les lentilles, les haricots blancs et le riz grimper de manière significative, le ministère a instauré des plafonds de prix. Cette décision stratégique vise à endiguer la spéculation et à offrir une prévisibilité essentielle tant aux consommateurs qu’aux opérateurs économiques.
S’alignant sur les directives du ministre Abdelhafid Henni, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) a été identifié comme un pilier central dans cette initiative. L’office ne se contente pas de répondre aux exigences du marché national, mais il assure également la constitution d’un stock stratégique pour une période de douze mois. Ce faisant, l’OAIC garantit non seulement la disponibilité ininterrompue de ces denrées essentielles, mais également la régulation de leurs prix sur le marché.
La transparence est également au rendez-vous, avec la publication de la nouvelle grille tarifaire. Les prix désormais fixés comprennent 280 DA/kg pour les lentilles et 280 DA/kg pour les haricots blancs. Et une échelle allant de 140 à 380 DA/kg pour les pois chiches et le riz, selon la qualité. Ces ajustements de prix sont particulièrement frappants lorsque comparés aux tarifs antérieurs, qui avaient vu, par exemple, les lentilles standard se vendre à 440 DA/kg et le riz grimper jusqu’à 300 DA/kg.
En établissant plus de 590 points de vente directs à travers le pays, l’OAIC s’assure que cette stabilisation des prix est ressentie de manière homogène. Cela représente un soulagement considérable pour les citoyens algériens, qui ont récemment dû faire face à des coûts prohibitifs pour des produits de première nécessité.
Cette initiative du ministère de l’Agriculture est un pas significatif vers la résolution de la crise des prix des aliments de base en Algérie. En stabilisant les coûts et en assurant une distribution équitable, le gouvernement démontre son engagement à protéger non seulement l’économie nationale mais aussi le bien-être de ses citoyens.