Smartphone – Un taux de 31,29 % d’Algériens a été confronté a des tentatives de piratage, indique un rapport détaillé de la firme de sécurité, Kaspersky.
L’Algérie est le second pays le plus atteint par les cyberattaques. Ce classement provient d’un rapport établi par Kaspersky. Le document porte sur l’état de la cybercriminalité dans le monde en 2020. Un article du quotidien national, Liberté, s’est penché sur l’affaire. 31,29 % des Algériens ont donc vu leurs téléphones (smartphone) faire l’objet de tentatives de piratage.
Le premier sur la liste, c’est-à-dire le pays qui devance directement le nôtre, est l’Iran. 67,78% des citoyens de la République islamique ont eu affaire à ces offensives. Notre voisin de l’Ouest, à savoir le royaume du Maroc, se positionne dans la quatrième (4e) place sur cette liste des nations les plus atteintes par les attaques de piraterie informatique des données privées sur le smartphone.
Facebook : 11 millions de comptes algériens piratés
Les données personnelles de centaines de millions d’utilisateurs, dont 11 millions de profils algériens sur le réseau social Facebook, ont été rendues publiques. Un hacker a ainsi détourné leurs informations sur un forum en ligne. Leurs numéros de téléphone, leurs identifiants, leurs noms complets et leurs adresses mails ont été volés.
Mais aussi les lieux et dates de naissance. Les biographies qui s’affichent sur leurs profils ont également été divulguées. Les données sont issues d’une fuite survenue en 2019. Des informations que le hacker a décidé de rendre publiques, ce 4 avril 2021. Il l’a fait via un forum en ligne consacré au piratage, comme l’ont relayé plusieurs médias nationaux et étrangers. Cette fuite de données concerne plus de 533 millions d’utilisateurs de Facebook.
Quelles répercussion sur l’image du réseau de Mark Zuckerberg ?
Ils sont originaires de 106 pays, dont 20 millions de comptes français, 32 de comptes américains, a tweeté samedi le 03 avril, Alon Gal. Celui-ci est directeur technique de l’agence anti-cybercriminalité, Hudson Rock. Il a alors pointé du doigt les opérateurs du réseau social Facebook. Les données en question pouvaient donc être fournies en échange d’un certain prix. Toutefois, ce n’est plus le cas maintenant.
La raison en est qu’à présent, elles sont gratuitement accessibles, sur internet, par le biais de la plateforme dédié à cet effet. Cette faille de sécurité qui pourrait en fait coûter très cher à Mark Zuckerberg, qui, pour rappel, a déjà subi une pareille opération de piratage de données personnelles des utilisateurs de son réseau social. On pense notamment aux révélations du scandale Cambridge Analytica en 2018.
