Algérie – La société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) se retrouve dans une situation critique après la rupture de son contrat avec son ex-partenaire français qui lui a laissé d’importantes dettes. Dzair Daily vous dit tout dans cette édition du dimanche 12 février 2023.
Devenue algérienne à 100 % en septembre 2021, la société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) se retrouve actuellement face à des impayés. C’est ce qu’a annoncé le Directeur général adjoint de l’établissement en question au quotidien Echorouk. Après sa rupture avec son ancien partenaire français, l’unique distributeur d’eau en Algérie, SEAAL, a ainsi enregistré un bilan déficitaire représentant des dettes colossales.
Effectivement, décrites comme « bombe à retardement », les dettes laissées par l’ancien partenaire de SEAAL ont plongé la société dans une spirale. Rompant tout partenariat avec la société algérienne, l’ex-associé a laissé d’importantes dettes auprès des fournisseurs et des sociétés de manutention. Une situation qui a alors amené SEAAL à se lancer avec un solde déficitaire de moins de 16 milliards de dinars algériens.
Dans son intervention, Amine Hamdan a révélé que les impayés inscrits s’élèvent à 18 milliards de dinars algériens. Une somme colossale que la société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger est amenée à rembourser. Estimant ainsi que ce legs laissé par le partenaire français porte un poids et un impact négatif sur l’établissement public.
Algérie : endettée, SEAAL tente de se reconstruire
Toujours selon la même source médiatique, le Directeur général adjoint de l’établissement a estimé que cette situation représente une impasse pour l’entreprise. Prenant les rênes de SEAAL, les autorités algériennes tentent de se reconstruire avec un solde déficitaire à 16 milliards de centimes. Soulignant la situation financière critique de la société après le départ de son associé français.
Dans son intervention, le même responsable a pointé du doigt l’importance de l’aide de l’État pour surmonter cette situation. « L’amélioration de la situation dépend du remboursement de toutes les dettes laissées. Ou que l’État algérien prête main forte à SEAAL pour affronter cette crise », a-t-il estimé.
