Algérie – Le directeur de l’Éducation de la région d’Alger-Est révèle son plan concernant la vente de livres scolaires. Celui-ci prend effet à partir de ce 30 septembre 2021.
La pénurie des livres scolaires et les soucis liés à leur vente cette année en Algérie a fait beaucoup causer. Il se trouve que ces manuels indispensables à la scolarisation des enfants et adolescents sont indisponibles tellement d’élèves. Autrefois, les livres scolaires se vendaient à l’enseinte des écoles. Mais cette année, ils y sont quasiment introuvables.
Le manque en matière de livres complique une rentrée qui survient dans un contexte sanitaire toujours exceptionnel. Dans les années précédentes, le manque des livres scolaires touchait déjà de nombreuses régions d’ombre dans le pays. Mais cette fois, il s’est invité dans plusieurs grandes villes dont la capitale Alger. Les seules victimes sont les enfants qui ont du mal à trouver les livres.
Sans ces derniers, impossible d’entamer le programme scolaire. Cette année, le ministère de l’Éducation adopte une nouvelle stratégie dans la vente des livres scolaires. Désormais, ils ne sont plus vendus dans les établissements. Mais dans les salons d’exposition. Dans les librairies. Ou sur des plateformes numériques.
Nadir Khensous annonce l’ouverture des points de vente supplémentaires
Le directeur de l’Éducation de la région d’Alger-Est note que l’opération de vente des livres scolaires cette année ne s’est pas déroulée comme avant dans les écoles. Et ce, à cause du refus de quelques proviseurs et directeurs d’écoles de s’occuper de la vente dans leurs établissements.
Dans une déclaration au quotidien arabophone, Khensous indique que le ministre de l’Éducation nationale a donné des instructions strictes. C’est pour pour remédier à cette pénurie de livres scolaires. « Dès demain [aujourd’hui jeudi, ndlr] plusieurs points de vente et 5 salons de livres scolaires ouvrirent leurs portes dans les communes de l’Est de la capitale pour s’occuper de l’opération », a-t-il assuré.
Pour les autres régions de la capitale, le ministère de l’Éducation nationale n’a pas encore fait de déclaration officielle pour porter des solutions sur la pénurie de livres scolaires. C’est ce que rédige l’organe de la presse écrite.