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Salaire et pouvoir d’achat en Algérie en 2023 : les prévisions des experts

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Algérie – Plus de 47 % du budget du fonctionnement de l’année 2023 est alloué par l’État augmenter le salaire dans le cadre d’une nouvelle stratégie de croissance tablant sur l’amélioration du pouvoir d’achat.

En Algérie, un tournant stratégique va avoir lieu à partir de 2023, par une nouvelle approche de croissance économique basée sur le renforcement du pouvoir d’achat qui passe notamment par la hausse du salaire. Nous allons étaler ici, ce 21 décembre 2022, les grandes lignes de la question ainsi que les analyses et lectures d’avenir des spécialistes.

Commençons par la taille du montant dédié à cette augmentation salariale décidée pour l’année prochaine. 4.628 milliards de dinars est la somme que l’Algérie va débourser pour augmenter les revenus de ses salariés. La masse salariale aura alors une grosse partie du budget global réservé au fonctionnement.

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Cela s’ajoute aux coûts de la révision du point indiciaire qui atteindra d’ici la fin de l’année le seul des 300 milliards de dinars. De plus, des experts évoquent l’exonération des souches les plus défavorisées de l’impôt sur le revenu global (IRG). Des experts la décrivent comme une mesure venant affirmer le caractère social de l’État algérien.

L’économiste Houari Tigharsi a livré sa vision sur la question du salaire et du pouvoir d’achat en Algérie au micro de Ennahar. Il voit de bon œil cette série de mesures pour préserver le pouvoir d’achat des Algériens. Il cite notamment le retrait de certains produits de la Loi de finances 2020 concernant les taxes et la fiscalité sur les produits de première nécessité. Cela dans le but lié à la réduction de leurs coûts.

Salaire en Algérie : redistribuer la richesse 

La finalité recherchée par la hausse du salaire en fait est d’aider le le citoyen à dégager des revenus supplémentaires. Cela va lui permettre de les dépenser selon ses priorités propres. Le principe ici est de stimuler la consommation. Pareille chose mènera les entreprises à produire plus. C’est de la sorte que l’économie nationale gagne en dynamisme.

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C’est l’on veut résumer cette approche, on dira qu’il s’agit de redistribuer la richesse dans l’objectif d’en créer. Une nouvelle façon de faire qui remplace l’ancienne. Cette dernière se basait sur la dépense gouvernementale comme locomotive de la croissance économique.

Abdelkader Berriche, économiste et député à l’APN, signale par ailleurs un point très important au même média. Il note alors que pour le moment on attend la publication des modalités pratiques de la mise en application du nouveau modèle économique.

Le politologue et parlementaire Ali Rebidj, vante, quant à lui, que l’Algérie “serait peut-être la seule en Afrique et dans le monde arabe qui ose hausser les salaires”. Ce qui rend les choses compliquées, dit-il, sont les incidences pandémiques. Mais aussi la perturbation des chaînes d’approvisionnement en produits alimentaires à l’échelle planétaire.

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