Algérie – Le gouvernement a suspendu le système de retraite sans condition d’âge, il existe néanmoins des situations permettant aux actifs de partir en retraite de façon anticipée. Quelles sont-elles et qui peut en bénéficier ? On fait le point dans la suite de ce numéro du 11 janvier 2023.
Entre 2016 et 2020, l’Algérie a adopté un système exceptionnel de départ en retraite anticipée. En effet, les actifs âgés de plus de 50 ans pouvaient, à cette époque, partir en retraite après 32 ans de service. Toutefois, ce système a été suspendu en raison du déficit financier de la Caisse nationale de retraite (CNR).
Dans une nouvelle déclaration, le ministre du Travail a réaffirmé la position du gouvernement vis-à-vis de la retraite anticipée sans condition d’âge. Youcef Cherfa, dont les propos ont été rapportés par le quotidien L’Expression, a exclu pour l’instant un retour à ce système de retraite.
Le même responsable a expliqué que ledit système de départ à la retraite a été introduit exceptionnellement en 1990. Une année marquée par la dissolution de plusieurs entreprises, a-t-il poursuivi. En soulignant que cette solution était introduite pour prendre en charge les employés des entreprises dissolues.
Algérie : voici les catégories de salariés qui ouvrent encore droit à un départ en retraite anticipée
Dans sa déclaration, le ministre du Travail a souligné la modification de l’âge légal de départ en retraite en Algérie. Selon le locuteur, ce dernier est ramené à 65 ans à la demande du travailleur et à l’appréciation de l’employeur. Mais, l’âge légal à la retraite est toujours maintenu à 60 ans. Il s’agit là encore de ce qu’a fait savoir le premier responsable du secteur du travail.
Ce dernier a indiqué, par ailleurs, que certaines situations ouvrent droit pour les fonctionnaires et les salariés à un départ en retraite anticipée. À ce propos, il a révélé qu’elle existe toujours. Cette mesure exceptionnelle concerne, selon lui, les entreprises en difficulté économique et financière. Celles qui sont appelées à faire des compressions d’effectifs.