Actualité – Le taux de remplissage des barrages en exploitation à travers les régions de l’est a enregistré une hausse considérable eu égard à la météo très pluvieuse qui s’invite en Algérie depuis mi-janvier : de quoi soulager les ressources en eau. Nous vous en disons plus dans les lignes qui suivent.
La bonne nouvelle a en effet été dévoilée, ce mardi 31 janvier 2023, par Abdelaziz Boulechfar, directeur de l’unité d’inspection et d’intervention au niveau des barrages de l’est algérien. Il s’est manifesté à cet effet sur les ondes de la radio régionale de Sétif. Selon ses précisions, les taux de ressources en eau emmagasinés à travers la susdite zone d’Algérie ont dépassé la barre des 45 % jusqu’à hier.
Grâce aux apports des récentes séquences pluviométriques et derniers épisodes neigeux, les volumes d’eau stockés au niveau de 34 ouvrages hydrauliques s’élèvent effectivement à 48,1 %. « Au cours de la période entre le 19 et le 30 du mois courant, le niveau, à l’est, s’est établi à 110 millions de mètres cubes ».
Il s’agit là de ce qu’a en outre déclaré le même responsable. La plus grosse part revient ainsi au plus grand barrage du territoire algérien, celui de Beni Haroun, à Mila. Il affiche actuellement 25 M de m3. Soit un taux de remplissage de 76 %. Plusieurs autres retenues d’eau ont également connu des volumes très appréciables.
À savoir notamment celles de Kissir, Boussiaba, Tabellout. En plus du barrage Ouldjet Mellegue de Tébessa. Ils connaissent alors des ratios respectivement à 98 %, 95 %, 88 % et 82 %. C’est ce qui ressort encore de la déclaration de l’intervenant. Le reste des détails est à découvrir ci-dessous.
Ressources hydriques en Algérie : nouvelle hausse des capacités des barrages attendue
Abdelaziz Boulechfar a indiqué que les niveaux des ouvrages hydrauliques de l’est devraient être en nette hausse dans les prochains jours. La fonte des neiges, dit-il, permettra de fournir des quantités d’eau supplémentaires à la réserve actuelle. Il a par ailleurs tenu à rappeler un point. « Mais il faut savoir que les vannes d’un barrage ne s’ouvrent qu’une fois le taux de remplissage arrivé à 100 % ».
C’est ce qu’a donc souligné le locuteur. Si l’on se fie à ce dernier, l’ouverture des barrages se fait alors dans des cas particuliers et exceptionnels. À titre d’exemple, il a évoqué les scénarios liés aux boues, limons et sables. « C’est l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) qui délivre l’autorisation pour une ouverture », conclut-il.