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jeudi, 18 avril 2024
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Réserves de change en Algérie : Le CARE préoccupé par cette loi

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Algérie – Le Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE) se dit préoccupé par l’article 118 de la Loi de finances 2021, et son impact sur les réserves de change en Algérie. 

C’est dans un communiqué que le Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE) manifeste sa préoccupation vis-à-vis de l’article 118 de la Loi de finances 2021, quant à son impact sur les réserves de change en Algérie. Pour rappel, l’article mentionné est entré en vigueur depuis le 1 janvier de l’année en cours. 

Dans le détail, l’article énonce que « le paiement des opérations d’importation des produits destinés à la vente en l’état s’effectue au moyen d’un instrument de paiement dit “à terme” payable en 45 jours à compter de la date d’expédition des marchandises ».

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Toutefois, cela excepte les « opérations d’importation portant sur les produits stratégiques, les produits alimentaires de large consommation, les produits ayant un caractère d’urgence pour l’économie nationale, les produits importés par les institutions ou administrations de l’État et les produits importés par les entreprises publiques économiques ».

Selon les autorités compétentes, ce projet de loi a été mis en place dans le but de donner davantage de temps aux douaniers pour la vérification. Ceci, avant l’établissement du paiement effectif. Cependant, cette pratique, toujours selon le CARE, n’est pas la meilleure démarche à suivre. Car cela engendre un blocage de transfert de fonds pour une durée de 45 jours, explique la même source.

Quels sont les impacts de la nouvelle loi ?

Il est à noter que les moyens de paiement à l’international, à l’instar de la lettre de crédit, représentent un engagement. Non pas juste de la part du client, mais de la banque de domiciliation. Cette dernière qui opère à son tour avec d’autres banques à l’international.

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Ceci dit, le même organisme estime que des engagements, comme dans le cas de l’accréditif, ne peuvent être rompus. D’autant plus, qu’il faudrait une signature de nos banques. Chose qui pourrait peser très lourd sur les transactions entretenues avec l’étranger.

De plus, le CARE estime que cela poussera les entreprises à acheter à crédit en devises. Ce sera d’autant possible, précise-t-on, avec la dévaluation du dinar. De surcroit, l’organisme indique que selon les motivations des autorités compétentes, ça ne peut pas être la meilleure solution à adopter.

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