Algérie – Le professeur Kamel Sanhadji qui préside, en Algérie, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, a manifesté son positionnement, avec plus de clarifications, vis-à-vis de la question complexe relative à la reprise des vols et à l’ouverture des frontières que la pandémie du coronavirus continue de repousser sans relâche. Voici ce qu’il en pense.
En effet, le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, s’est efforcé ; ce dimanche 4 octobre 2020, d’apporter davantage d’éclaircissements ; sur la situation épidémiologique de l’Algérie en lien très étroit avec la décision à prendre quant à la reprise des vols et l’ouverture des frontières nationales. Visiblement, la tendance est à la prudence ; et à la temporisation du côté des pouvoirs publics.
Selon le site d’information, Sabq Press ; édité sur le web en langue arabe, Pr Sanhadji estime que la réouverture des frontières du pays ; notamment son espace aérien, constitue la toute dernière étape ; du processus de levée des diverses mesures restrictives imposées par la Covid-19. Autrement dit, le retour des vols de/vers l’Algérie représente le summum du déconfinement.
Autant dire à quel point cela montre l’hésitation actuelle du médecin ; à la tête de l’Agence susmentionnée, à l’égard du déverrouillage en question. D’ailleurs, il ne manque pas de mettre en exergue le caractère qu’il juge périlleux du fait d’ouvrir maintenant la frontière aux étrangers. La conjoncture que nous vivons ; à ce moment précis, ne le tolère nullement, selon l’orateur.
Les arguments de Kamel Sanhadji
Pour lui, reprendre le trafic aérien ; terrestre et maritime à l’international va de soi avec une flambée du bilan quotidien ; des nouvelles infections au virus. Des pays européens, à l’image de la France, connaissent présentement une seconde vague de contagion. Cet élément renforce les réserves émises par le professeur et de nombreux responsables ; et les justifie à la fois, si l’on se réfère à ses explications.
Pr Sanhadji affirme que les mesures de précaution adoptées par les pouvoirs publics ; y compris le report de la rentrée scolaire et la fermeture des frontières ; ainsi que la suspension empêchant les vols, n’obéissent à rien d’autre qu’à des données objectives du terrain ; qui sont analysées par des procédés purement scientifiques. C’est ce que nous déduisons de ses propos à ce niveau-là.
Selon lui donc, lesdites mesures « suivent scrupuleusement des études scientifiques ; à travers lesquelles l’indice de contamination est gardé sous contrôle ». Alors, les lever à l’heure actuelle est synonyme, d’après l’intervenant, de perte de maitrise ; sur l’indice évoquée plus haut. Chose qui naturellement relève, toujours d’après lui, d’une conduite à risque.