Algérie – Tour d’horizon de l’actualité relative à la reprise des vols d’Air Algérie et l’ouverture des frontières nationales au trafic aérien.
Le ministre des Transports, Lazhar Hani, s’est exprimé ce lundi 14 décembre sur la décision de l’ouverture des frontières et la reprise complète des vols d’Air Algérie. Il a profité de son passage par le Forum de la Radio nationale pour clarifier la situation. Le ministre a notamment déclaré qu’une décision d’une telle ampleur revenait aux hautes autorités après consultation du Comité scientifique.
Un tweet de la compagnie Air Algérie parait le 13 décembre. Tout candidat au rapatriement doit s’inscrire auprès des représentations algériennes à l’étranger. Les citoyens bloqués doivent également être détenteurs d’un passeport algérien et d’un billet d’Air Algérie réservé pour un vol de rapatriement.
La compagnie a insisté sur le fait que chaque bénéficiaire doit être muni d’une fiche sanitaire. Cette dernière est téléchargeable sur le site web d’Air Algérie. Et enfin, chaque personne concernée par ce vol doit présenter une attestation d’un test PCR négatif. Il faut qu’il soit effectué 72 heures avant l’embarquement.
La fiche d’identification sanitaire sus-citée contiendra des renseignements personnels ainsi que sur le vol en question? Elle comportera aussi l’itinéraire du voyage. La température du voyageur sera également transcrite sur l’attestation si elle a été prise préalablement.
Le ministre des Affaires étrangères rassure les Algériens sur la reprise des vols de rapatriement
Lors d’une rencontre, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est prononcé pour clarifier un élément de taille. Il a ainsi déclaré qu’il n’y avait aucune différence entre les citoyens algériens bloqués dans d’autres pays ainsi que ceux établis à l’étranger.
Le ministre a ajouté que ces deux (02) catégories allaient être traitées de la même manière. Cette reprise des vols minime constitue une bouffée d’oxygène pour Air Algérie. Et pour cause, le PDG de la compagnie aérienne, Bekhouche Allache, a confié que la compagnie aérienne connaît un déficit considérable.
Il s’élève à 40 milliards de dinars depuis la suspension des vols commerciaux. Le responsable a ajouté que le plan de renouvellement de la flotte, approuvé par l’État en 2018, a été suspendu. Cet arrêt est directement lié aux conséquences économiques du coronavirus, explique-t-il.
