Algérie – Le Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la Covid-19 pense à mettre en place un pass sanitaire permettant aux personnes vaccinées, entre autres, de se déplacer à la suite de la reprise des vols d’Air Algérie.
En effet, le Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie Covid-19 travaille d’arrache-pied pour essayer de trouver les solutions adéquates qui peuvent garantir un retour à la normale sans risques, en pensant à instaurer un pass sanitaire, en particulier, après la reprise des vols d’Air Algérie. C’est ce qu’a rapporté Le Soir d’Algérie, hier.
Au fait, plusieurs réflexions tournent autour du sujet de cette épidémie du Coronavirus. Notamment avec cette tendance haussière observée durant ces quatre dernières semaines en Algérie, avec des cas contaminés enregistrés tous les jours, dont le nombre avoisine la barre des 400.
De ce fait, la commission scientifique étudie la faisabilité pour mettre en place un passeport sanitaire. Ce dernier sera remis aux personnes ayant reçu le vaccin anti-Covid-19. Il leur permettra non seulement de voyager vers les pays qui exigent le vaccin. Mais aussi, cette même catégorie de personnes aura notamment le privilège d’accéder aux espaces fermés. Ainsi qu’à ceux qui accueillent un grand public.
« Le pass sanitaire ou le passeport vaccinal est indispensable en Algérie », précise Mahyaoui
En outre, le Pr Ryad Mahyaoui, qui est membre du Comité scientifique, s’est à son tour exprimé à ce sujet. Il a précisé que « le pass sanitaire ou le passeport vaccinal est indispensable pour assister à des évènements rassemblant beaucoup de personnes, à l’image des salles de cinéma, des salles de spectacles, un restaurant, et quelquefois même dans les espaces ouverts tels qu’un stade de football ».
Cela dit, à l’heure actuelle, cette éventualité serait encore sujet de discussion. Les différents membres de la commission nationale étudient la possibilité de réaliser un tel projet. Cela, en se fiant aux différents aspects relatifs à cette décision. Sachant que cette mesure n’aurait pas été entreprise sans que le taux de vaccination ne devienne satisfaisant.
