Algérie – Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie, revient sur les raisons qui poussent le gouvernement à renforcer les conditions lors de la reprise des vols d’Air Algérie.
En effet, le chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik (Blida), Mohamed Yousfi en l’occurrence, est revenu sur les raisons pour lesquelles les autorités compétentes ont tenu à mettre en place des conditions renforcées pour la reprise des vols d’Air Algérie prévue pour le 1er juin prochain. Des propos qu’on vous rapporte ce mercredi 26 mai 2021.
Dans le détail, le spécialiste a accordé une interview à DZ News, dont la vidéo a été mise en ligne mardi. Il a évoqué, entre autres, les procédures relatives à cette reprise progressive du trafic aérien. Mais aussi, les restrictions mises en place par le gouvernement et leur utilité dans cette lutte contre la pandémie mondiale due à la Covid-19.
En outre, le locuteur a indiqué que les citoyens algériens ont tout à fait le droit de rejoindre le pays, seulement un protocole sanitaire strict est mis au point. D’autant plus qu’il a précisé qu’en janvier et février derniers, les voyageurs devaient seulement être munis d’un résultat de test PCR négatif datant de moins de 72 heures. Cependant, le document ne peut pas démontrer si l’individu est atteint du coronavirus ou s’il est en incubation.
De ce fait, le même responsable a déclaré qu’un deuxième test doit être imposé une fois arrivé au pays, mais aussi une période de mise en quarantaine. Ces conditions font partie des nouvelles restrictions. Celles dictées par le Comité scientifique de lutte contre la Covid-19. Et ce, dans le but d’éviter la propagation et l’introduction de nouveaux variants du virus en Algérie.
Ouverture des frontières en Algérie : qu’en est-il des frontières terrestres ?
En effet, de nombreux citoyens algériens s’attendent à davantage de détails sur les prochaines étapes de l’ouverture des frontières, notamment celles terrestres. Compte tenu de tout ça, lors de la même entrevue, Mohamed Yousfi s’est exprimé à ce sujet. Il a notamment expliqué la raison du maintien des frontières terrestres fermées.
Selon l’intervenant, les pays où la situation sanitaire demeure à ce jour critique et le nombre des cas enregistré quotidiennement important, il serait, tout à fait normal, pour l’Algérie de ne pas avoir de liaisons avec. Que ce soit, ajoute-t-il, en aérien ou terrestre. Il a pris aussi en exemple les pays qui ont procédé à une ouverture totale des frontières dès le début et qui ont lourdement payé les frais juste après.