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mercredi, 24 avril 2024
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Reprise de l’importation de voitures d’occasion en Algérie : quel effet sur le marché automobile national ?

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Automobile – L’importation des voitures d’occasion de moins de 3 ans devient effective en Algérie, après la publication des textes d’application fixant les modalités de cette opération dans le journal officiel. Mais quel impact aura cette mesure sur le marché national ? Tous les détails vous seront livrés dans cet article du 1er mars 2023. 

Après plusieurs semaines d’attente, le dossier connaît enfin un dénouement. En effet, le décret exécutif n° 23-74 signé le 20 février dernier par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, autorise l’importation de voitures d’occasion et leur mise en circulation en Algérie. Il est entendu par véhicule d’occasion, tout véhicule, de tourisme ou utilitaire, dont l’âge ne dépasse pas les trois (3) ans. 

Toutefois, ledit décret stipule que toute personne physique résidant en Algérie est autorisée, une fois tous les trois ans, à acquérir un véhicule. Cela auprès de personnes physiques ou morales. S’agissant de type de véhicules autorisés, le texte de loi en retient trois. Il s’agit des voitures électriques ou à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique). 

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Les moteurs diesel sont donc exclus de la procédure. Par ailleurs, la reprise des importations de voitures impactera le marché algérien de l’automobile. Dans ce contexte, le quotidien arabophone Echaab a contacté l’expert du secteur, Aymen Sharit. 

Ce dernier estime que ce décret comprend des mesures mettant fin aux « erreurs » et « pratiques du passé ». Celles liées aux procédures applicables au niveau international dans le domaine de la sûreté et de la sécurité des véhicules. 

Automobile : la reprise de l’importation engendra l’équilibre du marché

L’expert explique que l’étape la plus importante est de relancer l’activité automobile sur le marché local, après des années de stagnation. Dans ce cadre, il dira que cela va mettre fin à « la spéculation » et au « courtier ». Ces derniers ont fait grimper les prix des véhicules en Algérie à des niveaux records, a-t-il souligné.

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Selon lui, le consommateur algérien aura bientôt deux options sur le marché. Une voiture d’occasion de moins de 3 ans importée par la personne avec son propre argent. Une voiture importée par les concessionnaires après avoir obtenu des licences. Et une autre option après avoir commencé à fabriquer les voitures localement, a-t-il expliqué.

À la lumière de cela, les voitures en Algérie connaîtront un dynamisme sans précédent d’ici l’année prochaine. L’intervenant estime que le marché se caractérisera par une concurrence intense entre les options mentionnées. 

En ce qui concerne les niveaux de prix des véhicules d’occasion, le porte-parole a déclaré qu’ils seront commercialisés avec des tarifs « raisonnables ». À ce propos, l’expert s’attend à ce que les prix reviennent à la normale. Et cela, par rapport à ce que le marché a connu au cours des dernières années.

Il poursuit en soulignant que « L’importation de voitures de moins de 3 ans ne se limite pas aux pays européens, mais à n’importe quel pays fabricant »

Selon les observateurs, le marché automobile en Algérie enregistre un déficit d’environ 600.000 voitures ou plus. Si l’on considère que le taux d’importation de voitures en Algérie a varié il y a des années, avant le gel de l’activité des concessionnaires et la cessation des usines d’installation, allant de 200 à 300.000 véhicules.

Plusieurs options à l’horizon

D’autre part, les pouvoirs publics se sont efforcés de trouver des solutions efficaces au dossier de l’automobile. Et ce, en commençant par la révision des cadres législatifs et la préparation d’un environnement commercial. Celui qui sert et protège le marché local, et attire également les grands concessionnaires. C’est ce dont faisait état le média cité auparavant. 

Ces mesures précèdent une nouvelle expérience sur une base solide dans une activité d’une grande importance économique. Dont dépendent les économies des grands pays pour soutenir leurs capacités productives. Qu’il s’agisse de couvrir la demande intérieure, de déplacer une série d’autres activités, de fournir des milliers d’emplois ou d’accroître les ressources du commerce extérieur.

Selon les experts, les mesures qui devraient se concrétiser (à commencer par l’importation de voitures de moins de 3 ans), constituent une démarche délibérée de règlement radical du dossier des véhicules. Elles offrent de nombreuses options afin de combler le déficit du marché, d’équilibrer l’offre et la demande. 

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