Éducation – À l’approche de la rentrée 2022 – 2023, un grand nombre de parents appellent à la hausse de la prime scolaire en Algérie. Dzair Daily vous en dit tout dans les lignes qui suivent.
La rentrée des classes approche à grands pas ! Comme à l’accoutumée, pour les parents, elle rime surtout avec la corvée des achats de fournitures nécessaires à l’apprentissage de leurs enfants. Cette année, ils devront débourser une bonne somme d’argent dans un contexte de hausse générale des prix. Alors la prime scolaire va-t-elle suffire à répondre aux besoins des familles à faible revenu en Algérie cette année 2022 ?
En effet, les hautes autorités ont alloué une prime scolaire de 5.000 DA pour les parents qui reçoivent une paye inférieure au salaire minimum garanti (SNMG). Soit, les travailleurs qui touchent moins de 18.000 DA par mois. Il s’agit, au fait, d’une allocation qui contribuera à répondre aux besoins des élèves issues des familles les plus démunies.
Toutefois, certains parents d’élèves ont jugé que cette prime reste insuffisante. Et cela, disent-ils, vu la hausse actuelle des prix des fournitures scolaires. Ainsi, ils ont lancé un appel au gouvernement à l’effet de revaloriser la prime scolaire. C’est en tout cas ce que rapporte le média Jeune Indépendant.
Prime scolaire en Algérie : des associations rejoignent le mouvement des parents
D’après la même source médiatique, les associations de protection des consommateurs ont soutenu l’idée de la révision de la valeur de la prime scolaire 2022.
Dans ce contexte, le président de l’APOCE, Mustapha Zebdi en l’occurrence, a affirmé que les 5.000 DA ne sont pas suffisants pour répondre favorablement aux besoins des élèves. Selon lui, la nécessité de revoir à la hausse la valeur de cette prime est une affaire d’urgence. Par ailleurs, certains parents d’élèves ont apporté leurs témoignages.
Quelques-uns ont ainsi avoué qu’ils peinent à procurer les différentes fournitures scolaires à leurs progénitures en raison de la hausse des prix qu’ils décrivent comme étant « exagérée ». Parmi eux, une maman a confié qu’elle ne sait pas si elle pourra couvrir la totalité de la demande des besoins scolaires de ces trois enfants.
