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mercredi, 24 avril 2024
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Renault Algérie : prix des voitures flambés par la hausse de l’euro face au dinar

Publié le

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Automobile – Les voitures du constructeur français Renault qui sont en cours d’assemblage à Oran, en Algérie, devront connaître des prix plus élevés que ceux précédemment en vigueur. Quels sont les facteurs qui influencent cette hausse ? 

Le gouvernement a donné son aval pour débloquer le dédouanement des kits SKD, bloqués dans le port d’Oran obstruant l’activité industrielle. Une décision qui a permis à l’usine d’assemblage de véhicules de la marque française au losange de reprendre vie petit à petit, après plus de quinze mois d’arrêt. La question qui reste posée est : les prix des voitures Renault Algérie seront-ils les mêmes que ceux relevés durant les années passées ?

La réponse qui restait jusque-là, à nos yeux, en suspens est, hélas, non ! Les coûts des 4.600 véhicules, actuellement en cours d’assemblage au niveau de l’usine de Oued Tlelat, connaîtront une hausse « inéluctable ». C’est en effet ce qu’a indiqué le directeur commercial de Renault Algérie. Hichem Nacer-Bey s’est donc manifesté hier. Il s’est exprimé dans les colonnes du journal Le Soir d’Algérie. 

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L’augmentation sera inévitable, selon le locuteur, en raison de la flambée spectaculaire de la monnaie unique européenne (EUR) face au dinar algérien (DZD). « Les véhicules subiront inévitablement une hausse. Les raisons sont diverses et la principale est l’intégration de la TVA. La deuxième est liée aux droits de douane indexés à une parité de dinar au change par rapport à l’euro. Elle est bien plus élevée que celle en vigueur en 2019 », souligne-t-il. 

Importation de voitures neuves « dans les plus brefs délais et au coût le plus bas possible » 

C’est en effet ce qu’avait stipulé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, dans un entretien accordé au site Sahm Média. Ammar Belhimer avait en effet souligné que le gouvernement a veillé à mettre au point les conditions adéquates. Elles ont pour but de permettre aux concessionnaires automobiles d’importer le plus grand nombre de voitures. Cela au plus tôt et à des prix raisonnables.  

« Le gouvernement actuel a travaillé à reconsidérer l’ensemble du cadre juridique lié au dossier automobile, qu’il soit relatif à l’importation ou au montage. Une mesure qui tend à répondre aux besoins des citoyens. Elle vise notamment à établir une véritable base industrielle. Celle-ci doit dépendre de la fabrication réelle et non du montage automobile » uniquement. De surcroît, Ammar Belhimer a tenu à préciser un point ampliatif. 

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Il a alors expliqué que l’ensemble des procédures, mises en place, ont conduit à la régulation de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs. Cela est advenu, a souligné le même responsable, à travers la publication du décret exécutif n° 20-227. Un arrêté qui, rappelons-le, précise les conditions et modalités d’exercice de l’activité d’importation de véhicules automobiles neufs

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