France – Une mère de famille algérienne, qui vit en France depuis plus de 17 ans, s’est vu refuser la nationalité française pour une raison très surprenante. La demande de cette mère de famille aurait été refusée car elle travaille trop.
C’est en 2004, que cette mère de famille part s’installer en France, plus précisément en Seine-Saint-Denis, dans la capitale française. En 2018, la jeune mère d’origine algérienne formule une première demande pour avoir la nationalité française.
Mais son dossier est rejeté, à cause d’un certificat qui lui manquait. Cependant, l’Algérienne est tenace et formule une deuxième demande de naturalisation en 2020. Son dossier étant complet, la mère de famille accède donc aux entretiens préliminaires à la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Contre toute attente, le 23 novembre dernier, la préfecture envoie un courrier à la mère exilée en France pour lui annoncer qu’elle ne pouvait plus, de manière provisoire, formuler de demande. La restriction durera pendant les deux ans à venir.
Pour cause, la mère de famille travaille trop, elle cumule deux emplois, ce qui lui fait plus de 210 heures de travail par mois. Ce qui est interprété selon la préfecture comme étant « une infraction par rapport au temps de travail réglementé par la législation française »
La mère de famille algérienne reste optimiste et renforce sa démarche
Malgré ses deux refus consécutifs pour des raisons quelque peu banales et plus de 17 ans vécus en France, la mère de famille est restée optimiste. L’Algérienne a donc décidé de déposer un recours à la préfecture de Seine-Saint-Denis. En parallèle, elle a fait appel à des avocats spécialisés.
Elle les a sollicités pour l’assister dans cette démarche. Rappelons par ailleurs que lors de l’année 2020, un autre algérien qui réside à Reims, s’est également vu refuser sa demande de naturalisation pour les mêmes raisons. Mais il a déposé son recours.
Ensuite, il a fait appel à des collectifs d’associations et à des avocats spécialisés pour le soutenir. Le jeune homme a fini par obtenir sa nationalité. Ce qui peut donner de l’espoir à la mère de famille algérienne exilée en France.
