Algérie – Une nouvelle réforme est sur le point de bouleverser le paysage universitaire, en alignant les parcours de master pour les détenteurs de licences du système classique. Cette mesure vise à résoudre une incohérence qui a longtemps divisé les institutions d’enseignement supérieur.
Dans le milieu universitaire, un vent de changement souffle à l’horizon. Abdelhafid Milat, figure centrale du syndicat du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), a dévoilé une évolution significative concernant l’intégration des étudiants du système classique en deuxième année de master. Cette révélation, faite auprès du média Ennahar, met en lumière une problématique cruciale et ouvre la porte à une réforme universitaire attendue auprès des étudiants vers un parcours en Master.
Le début de l’année académique s’est vu marqué par une confusion certaine : plusieurs universités ont opté pour des politiques d’inscription divergentes. Alors que certaines accueillaient sans réserve les étudiants classiques en deuxième année de master, d’autres leur fermaient les portes. Les réorientant vers la première année, créant ainsi un paysage académique fragmenté et inéquitable.
La directive originelle, bien qu’ayant pour but de laisser une marge de manœuvre aux directeurs d’établissement, a de ce fait entraîné une disparité qui s’est avérée problématique. Les quotas de postes disponibles sont devenus le facteur décisif, semant la discorde entre les étudiants et les administrations.
Face à ce dilemme, le syndicat a pris les devants, en adressant la question au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. La réponse ne s’est pas fait attendre. Un ajustement s’impose, et une nouvelle instruction va être promulguée pour uniformiser les pratiques à travers toutes les universités.
Cet ajustement se voit fondé sur une logique académique : les étudiants du système classique ont complété quatre années d’études, une année de plus que leurs homologues du système LMD. Il apparaît donc équitable et rationnel de leur permettre de s’inscrire directement en deuxième année de master.
Cette décision, prévue pour être officialisée dans les heures qui viennent, pourrait bien redéfinir l’avenir de nombreux étudiants. Et marquer une étape vers une plus grande équité dans le système éducatif supérieur. Les universités, désormais sur un pied d’égalité, devront se préparer à accueillir ces étudiants dans le respect de la nouvelle norme. Une avancée qui souligne la dynamique d’évolution constante de l’enseignement supérieur.