Algérie – La Coordination nationale indépendante des imams et des fonctionnaires des Affaires religieuses, a formulé un certain nombre de recommandations aux fidèles en prévision du mis béni du Ramadan en Algérie.
En effet, dans un communiqué rendu public dans la soirée du 18 avril; la Coordination nationale des imams a appelé le Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, à planifier des diffusions d’enseignement religieux durant le mois de Ramadan, à travers toutes les mosquées d’Algérie; par le biais des hauts-parleurs; et ce, 15 minutes avant l’appel à la prière.
Le conseil a également proposé de tenir la prière de l’Aïd el Fitr dans les espaces publics si la situation venait à s’améliorer dans les jours à venir. Dans le cas contraire; il a été recommandé par la Coordination des Imams; de diffuser le discours de l’Aïd el Fitr dans toutes les mosquées à travers le territoire national; grâce à des amplificateurs.
Les Imams lancent une campagne de solidarité
De plus, le comité des Imams, en collaboration avec l’Association Al-Baraka, a annoncé le lancement d’une initiative caritative de solidarité; visant à collecter pas moins de 100.000 couffins et un million de masques, qui seront ensuite offerts aux nécessiteux; indique le communiqué.
Par ailleurs, la Coordination nationale des imams a dénoncé, dans le communiqué publié samedi soir sur son compte officiel « Facebook », la campagne de dénigrement et de diffamation ciblant les imams; notamment suite aux accusations sans fondement colportées à l’encontre d’un imam de la wilaya de Constantine; appelant à cet égard, les autorités compétentes à intervenir.
Vers un Ramadan sous confinement ?
Il convient de rappeler à ce propos, que le Premier ministre a annoncé le prolongement du confinement sanitaire pour 10 jours supplémentaires; le reconduisant ainsi jusqu’au 29 avril 2020; ce qui annonce d’emblée un début du mois du Ramadan 2020 sous confinement. Une première dans l’histoire du pays.
De son côté, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid; qui a été questionné sur un éventuel assouplissement du confinement à l’approche du mois sacré du Ramadan; a fait savoir que cela était en dehors de ses prérogatives. Il a néanmoins mis en garde contre “un relâchement ou une baisse de vigilance” qui risque de coûter cher à la santé publique; particulièrement avec les veillées du Ramadan.