Culture – À la faveur de notre édition du mardi 28 juin 2022, nous vous proposons de découvrir le portrait de deux grandes stars des films d’arts martiaux les plus populaires d’Hollywood : les frères virevoltants algériens Nouri. Ça se passe dans les lignes qui suivent.
Ils ont été les idoles de toute une génération dans les années 1970 et 1980, en tenant la vedette dans les franchises cinématographiques « Rambo », « Rocky », « Bloodsport » ou encore « Kickboxer ». Un succès fulgurant à Hollywood que Sylvester Stallone et Jean-Claude Van Damme doivent en partie aux deux frères et athlètes algériens Soel et Azdine Nouri.
Retour sur l’incroyable histoire de ce duo fusionnel et inséparable, figure emblématique de l’athlétisme au cinéma qui reste aujourd’hui injustement méconnu du grand public. Il mérite alors à minima une réévaluation ou une sérieuse biographie. Commençons par dresser celle du premier cité.
Né le 28 juillet 1959 en France de parents algériens, Soel Nouri a commencé à pratiquer le bodybuilding à un très jeune âge. Il n’a pas fallu très longtemps au bodybuilder franco-algérien avant qu’il ne se construise une renommée dans le monde du culturisme.
Très jeune, il grille en effet les étapes, se met sur orbite et enchaîne les records qui lui permettent de susciter les convoitises de toutes parts. Mais une marquera sa vie à jamais. Celle d’une légende hollywoodienne répondant au nom de scène de Sylvester Stallone.
Soel et Azdine Nouri : la recette secrète de leur succès !
Le dévouement de Soel Nouri à sa passion pour le métier de culturiste professionnel lui vaut ainsi une offre de la part de Sylvester Stallone. Les deux hommes se retrouvent alors rapidement à Paris où ils commencent à s’entraîner ensemble sans relâche pour préparer le troisième opus de « Rambo ». Ils consacrent des heures à la musculation et terminent leurs journées par un jogging.
La complicité est palpable entre le sportif franco-algérien et Sylvester qui ne tardent d’ailleurs pas à nouer des liens d’amitié véritables et durables. Après une riche carrière, Soel Nouri s’éteint le 20 décembre 2009 à l’âge de 50 ans, laissant derrière lui son frère aîné, Azdine, avec lequel il entretenait une relation très fusionnelle.
Le surnommé « incroyable Samouraï » est lui né par un 16 octobre, en 1954. En 1999, il réussit l’exploit de devenir le champion du monde des arts martiaux. Dès lors, Azdine Nouri ne s’arrête pas et enchaîne les succès les uns après les autres.
Au cours de l’année 2003, il est sacré champion du monde de casse, à Marrakech, au Maroc. Sportif professionnel aux multiples facettes, il remporte le championnat du monde de boxe américaine, en 1977 au Colisée de Rome et le tournoi international de Kata artistique en 1978 à Dortmund, en Allemagne.
Il a en outre pris part à de nombreux grands films. Soit entre autres le long métrage « The Quest 1996 » dans lequel il a interprété le rôle d’un combattant turc aux côtés de l’excellent Jean-Luc Van Damme. Attaché à ses origines, Azdine Nouri vient souvent visiter l’Algérie.