Culture – Afin de protéger le patrimoine culturel algérien du vol, le ministère de la Culture compte mettre en œuvre une stratégie. Retrouvez plus de détails à ce sujet dans les lignes qui suivent !
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a révélé, jeudi, à Alger, que son secteur avait pris une série de mesures tendant à protéger le patrimoine culturel, matériel et immatériel algérien. Cela en vue de contrecarrer toute « tentative de pillage ou d’atteinte à son authenticité ». Il s’agit là de ce que rapporte le média généraliste Echorouk dans son récent numéro.
Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, la membre du gouvernement a affirmé que la préservation du patrimoine culturel, matériel et immatériel revêt une importance capitale. D’où l’impératif de prendre des mesures pratiques en vue de sa préservation, a-t-elle donc souligné
Elle a ensuite rappelé que l’Algérie a classé sept (07) éléments du patrimoine immatériel sur la liste représentative de l’UNESCO. Il est question notamment de la « Chedda de Tlemcen » mais aussi « Sbiba » et « Rakb de Sidi Cheikh ». La responsable a également fait état de l’inscription d’autres éléments dans un cadre commun avec d’autres pays, dont le plat du couscous et la calligraphie arabe.
Voici les mesures prises par le ministère de la Culture
Dans le cadre de la protection du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic des biens culturels, la ministre a appelé toutes les institutions et instances nationales à organiser des rencontres et des forums. Cela, a-t-elle indiqué, en vue de faire connaître et promouvoir le patrimoine culturel algérien au niveau international.
Dans ce sens, Soraya Mouloudji a évoqué la création, au niveau du Centre national de recherche préhistorique, anthropologiques et historiques (CNRPAH), d’une unité dédiée au patrimoine culturel immatériel. Celle-ci regroupe alors des équipes de recherche spécialisées chargées de dossiers de classification.
