Algérie – Voici une vue d’ensemble de ce qu’il faut savoir sur les prix des voitures neuves et celles d’occasion sur le marché automobile algérien.
Avec les derniers ajustements que connaît le secteur de l’Industrie en Algérie dont le retour à l’importation des véhicules neufs ainsi que le gel de l’article 110 de la loi de Finances, le prix des voitures d’occasion et celles neuves est au centre des préoccupations des citoyens souhaitant vendre ou bien se doter d’un véhicule sur le marché automobile algérien.
Des observateurs, des experts et le ministre de l’Industrie se sont exprimés au cours des dernières semaines à cet égard. Commençons tout d’abord par la déclaration du premier responsable de du secteur de l’Industrie dans notre pays. Ferhat Aït Ali Braham est, en effet, revenu sur ce sujet le 13 février dernier.
En préambule, le ministre a tenu à rappeler que le pays a pour objectif d’importer 20.000 voitures par an. Un tel quota ne pourrait, cependant, pas répondre aux besoins des citoyens. Le nœud du problème résiderait donc à ce niveau-là. La demande dépasserait de loin l’offre. Sans tarder sur les lois de ces dernières, les prix ne vont pas baisser, affirment sans détours plusieurs spécialistes.
De l’avis du président de l’Organisation algérienne pour la défense du consommateur (HIMAYATEC), Mohamed Aissaoui, les prix des voitures qui seront importées connaîtront une hausse généralisée. Pour s’expliquer, il a tenu à armer son argumentaire par la loi de l’offre. Celle-ci dépassera largement la demande, signale-t-il comme beaucoup de ses homologues.
Quid des voitures d’occasion ?
Loin des voitures neuves, celles d’occasion intéressent encore un bon nombre de citoyens. Contrairement à ceux importés, les véhicules d’occasion connaîtront-ils une baisse des prix ? Pour l’instant, ce n’est pas le cas, mais serait-il dans un prochain futur ?
Le marché des voitures d’occasion a enfin pu rouvrir ses portes une nouvelle fois. Cela, suite à un allègement des restrictions sanitaires annoncé par le gouvernement le 14 février dernier. Signalons qu’il s’agit d’une ouverture bimensuelle et non pas hebdomadaire comme c’était le cas avant l’épidémie.
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Après une fermeture qui a duré plusieurs mois, le marché a connu une première journée mouvementée. Plusieurs citoyens se sont rendus sur les lieux afin de revenir chez eux avec un véhicule. À la surprise générale, les prix ne convenaient guère à leurs attentes. Des observateurs estiment, toutefois, que la situation va changer.
Ils ont révélé au quotidien arabophone, El Mihwar, que les prix vont connaître une légère baisse après cette hausse suite à ladite réouverture. Sur ce même point, un autre spécialiste voit les choses sous un autre angle. L’expert en automobile, Faris Bouchaàla, a indiqué que ce ne serait nullement le cas.
S’exprimant à l’écran d’Echorouk News, il a souligné que la fermeture des marchés hebdomadaires des voitures d’occasion a entraîné une pénurie des voitures d’occasion. Pour conclure, il a indiqué que la flambée des prix a commencé avant même la fermeture de ces lieux de ventes de voitures de seconde main.