Automobile – Le département d’Ahmed Zeghdar a livré une série de nouvelles précisions autour des prix des voitures neuves concernées par le retour à l’activité d’importation en Algérie. Plusieurs détails susceptibles de rasséréner toute personne souhaitant prendre le volant d’un engin flambant neuf sans faire mal au portefeuille !
Le secteur automobile a longtemps été en proie à un scénario de récession prononcée. Une conjoncture délicate qui a alors déclenché un phénomène disruptif. Celui de la vente de véhicules par un quadruplement du coût initial, au détriment du citoyen. À l’effet d’y mettre fin définitivement, l’Algérie ambitionne d’initier une approche nationale de stabilisation des prix dès le premier dédouanement de l’importation de voitures neuves.
Il s’agit là en effet de ce qui ressort d’une déclaration du directeur des industries sidérurgiques, mécaniques, aéronautiques et navales au ministère de l’Industrie et des Mines (MIM). Dans les colonnes du quotidien Ennahar, Mohamed Djebili a, ce jeudi, longuement évoqué le dossier de commercialisation des automobiles neuves au sein du territoire algérien.
C’est alors un discours très clairvoyant que l’intervenant a formulé. Au préalable, il a indiqué qu’aucun concessionnaire ou constructeur ne plafonnera les tarifs à son gré. Une mesure qui contribuera, de son avis, sans aucun doute à mettre de l’ordre dans un secteur caractérisé par l’anarchie. Nous vous en disons plus dans la suite de cette édition du vendredi 13 janvier 2023.
Importation automobile en Algérie : tout est pensé pour le bien être du citoyen et la prospérité économique !
En vue de contrer les pratiques illégales, le gouvernement algérien table sur des campagnes de contrôle des prix. Une mission que devra assurer le ministère du Commerce ou celui de l’Industrie. C’est effectivement ce que souligne le susdit responsable. « Il est déraisonnable que de grandes marges bénéficiaires soient réalisées aux dépens des citoyens ».
Il est ici question de ce qu’a en outre tenu à rappeler Mohamed Djebili. Ce dernier a informé, dans le même volet, que l’arrivée des voitures neuves sur le territoire national est tributaire à l’obtention des agréments pour l’activité de concessionnaire. « Une fois ceux-ci obtenus, leurs titulaires peuvent donc effectuer directement le processus d’importation ».
Il n’auront pas à attendre un délai de trente (30) jours. Cela contrairement à ce qui a été relayé récemment », assure-t-il. De son côté, le ministre Ahmed Zeghdar a fait savoir que les prix des véhicules importés seront raisonnables. Ils devront ainsi, selon ses dires, obéir à « la loi de l’offre et de la demande ».