Énergie – La banque d’investissement mondiale Goldman Sachs prévoit la hausse du prix du pétrole entre juin et septembre pour atteindre 140 dollars le baril. Dzair Daily vous expose plus de détails dans son édition de ce samedi 11 juin 2022.
La banque Goldman Sachs s’attend à ce que les prix du pétrole atteignent en moyenne 140 dollars le baril. Ce taux estimé est de 10 dollars de plus que les prévisions de l’année précédente émises par la banque. Une hausse significative du prix du Brent est tout à fait possible, ont souligné les analystes de la banque dans un rapport aux clients.
Par ailleurs, les stratèges de Goldman Sachs ont ajouté que les prix du pétrole devraient encore augmenter. C’est dans l’optique de ramener à la normale les niveaux extrêmement bas des stocks mondiaux de pétrole ; ainsi que la capacité excédentaire et le raffinage de l’OPEP.
En Algérie, les prix du pétrole ont connu une nouvelle hausse le 31 mai 2022. Le prix du baril du Sahara Blend a atteint les 123 dollars. Une hausse importante a été enregistrée par rapport aux mois précédents. Il fait partie des matières premières les plus chères au monde.
Rapport international : la baisse des prix du pétrole est improbable
Le 6 juin 2022, un rapport publié par CNN a révélé 3 principaux facteurs qui rendent la baisse des prix du pétrole très improbable dans un avenir proche. On peut noter en premier que l’Union européenne va abandonner le pétrole russe dans les prochains mois. C’est l’une des sanctions imposées à Moscou. De ce fait, les prix vont augmenter sur le marché pétrolier.
Selon le même document, les cours vont continuer à s’élever étant donné que l’offre n’est pas assez importante sur le marché. Il faut savoir que la Russie représentait 14 % de l’approvisionnement mondial en pétrole l’année dernière. Ce qui signifie que les sanctions contre la Russie créent déjà un énorme vide. Les alternatives deviennent insuffisantes.
La forte demande mondiale va certainement entraîner une forte augmentation des prix. D’après ce que déclare l’Agence internationale de l’énergie, la production mondiale de pétrole doit augmenter de plus de 3 millions de barils par jour pour le reste de l’année. Cela pour compenser l’impact des sanctions.
