Énergie – Enlisé dans une courbe descendante depuis plusieurs jours, le prix du pétrole repart à la hausse dans les échanges de ce vendredi 11 novembre 2022. Rendez-vous vite dans les lignes qui suivent pour de plus amples informations à ce sujet !
S’il est bien un fait incontestable, c’est celui que nous nous apprêtons à souligner. Les coûts de l’or noir connaissent une flopée de fluctuations sans précédent due notamment à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Une conjoncture défavorable à l’économie mondiale, à peine remise des répercussions du virus à couronne. Les échanges commerciaux du pétrole enregistrés ce vendredi 11 novembre n’arrangent en rien à cette versatilité du prix.
Mais la hausse d’aujourd’hui constitue une véritable aubaine pour les États producteurs de la susdite énergie fossile au sens où elle est susceptible de hisser haut leurs caisses. Les experts économiques l’expliquent par plusieurs raisons. Les principales concernent les craintes de la récession économique aux USA, grand consommateur de brut, et de sa propagation à l’échelle internationale.
Secteur des hydrocarbures : tour d’horizon des nouveaux cours officiels du pétrole
Cette matinée a donc été marquée par un boom de l’or noir, après plusieurs jours de dégringolade. La valeur du Brent a ainsi enregistré un accroissement important. Les contrats à terme sur le susdit type de pétrole brut ont effectivement augmenté de 23 cents. Vers 01 h 01, celui-ci s’est négocié à 93, 80 dollars le baril. Soit une hausse de 0, 3 %.
C’est ce que rapporte le média généraliste arabophone El Bilad. Les cours à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) ont, eux, haussé de 28 cents, à savoir 0, 3 %. Le point de référence majeur pour les prix du pétrole s’est apprécié, ce vendredi, à 86, 75 dollars. Cependant, le marché pétrolier se détourne de l’augmentation et se dirige vers une baisse hebdomadaire de 4%.
La raison en est qu’il y a actuellement énormément d’inquiétudes sur l’émergence de nouveaux cas de coronavirus sur le territoire chinois, deuxième consommateur mondial de pétrole. Celle-ci a entraîné le retour des restrictions anti-Covid-19 soulevant de ce fait des préoccupations sur le fait que la demande chinoise risque de s’affaiblir significativement.