Algérie – Une fois la politique tarifaire qui sera appliquée sur les vols d’Air Algérie lors de l’ouverture partielle des frontières dévoilée, des organisations de la diaspora algérienne ont demandé au gouvernement de revoir les prix des billets d’avion à la baisse.
Après un an de fermeture, le pays a décidé d’assouplir ses restrictions sur les voyages. Il rouvrira partiellement ses frontières à partir de ce 1 juin 2021. À deux jours de cette date, Air Algérie, qui reprendra prochainement le chemin des airs, a levé le voile sur les prix de ses billets d’avion. Jugés « non convenables » par certains voyageurs, des associations appellent le gouvernement à les réviser.
Le quotidien généraliste Echorouk rapporte l’information dans un article paru ce dimanche 30 mai 2021. Selon ses informations, plusieurs organisations de la diaspora algérienne ont levé haute leur voix, aujourd’hui, pour demander aux autorités compétentes de réviser les prix des billets d’avion, déjà fixés.
Ces associations souhaitent voir le gouvernement déterminer de nouveaux prix abordables à leur place. Des tarifs qui devraient être à la portée de tous, demandent-elles. Il convient de rappeler qu’un billet aller-retour au départ de Paris vaut 518 euros. Celui au départ de Marseille coûte 391 euros.
Pour regagner le territoire national, les Algériens résidant en Tunisie devront débourser 591 dinars tunisiens. Afin de se doter d’un billet de vol, dans les deux sens, ceux bloqués en Turquie paieront 686 dollars américains. Le prix d’un billet aller-retour au départ de la ville de Barcelone s’élève, quant à lui, à 317 euros.
Vols vers l’Algérie : « supprimer la mesure de quarantaine pour les vaccinés », demandent une partie de la société civile
Le billet d’avion n’est pas le seul sujet qui préoccupe ces organisations. Celles-ci appellent la programmation de nouveaux vols d’Air Algérie au départ d’autres pays. En outre, elles ont demandé au gouvernement d’autoriser d’autres compagnies aériennes étrangères à mettre en vente des vols commerciaux.
Le but étant d’atténuer la charge de la demande sur Air Algérie, estime les mêmes avis. Les acteurs du mouvement associatifs ont également suggéré aux hautes autorités d’ouvrir, dans les plus brefs délais, les frontières terrestres et maritimes du pays. Par la même occasion, ils ont interpellé le gouvernement au sujet de la quarantaine.
Les mêmes associations veulent voir le gouvernement renoncer à sa politique consistant à obliger les voyageurs vaccinés à séjourner dans un hôtel, une fois les pieds en Algérie. Selon eux, les voyageurs ayant présenté un test PCR négatif ne devraient également pas subir par la mesure d’isolement.