Énergie – La nouvelle vague de coronavirus dans le monde aurait-elle eu un impact sur le prix du baril de pétrole et des prévisions de l’Opep ? On vous dit tout aujourd’hui, ce 14 décembre 2021.
Bien que la situation redevienne ambiguë avec l’arrivée du nouveau variant de coronavirus, Omicron, l’Opep affirme ses prévisions pour le prix du baril de pétrole. Cela, en maintenant ce qu’elle a prévu pour la demande pétrolière mondiale pour la fin 2021 et début 2022. C’est en tout cas selon le rapport mensuel de l’organisation publié ce 13 décembre.
D’ailleurs, le prix du baril de pétrole se stabilise. En effet, le cours de l’or noir a noté une légère hausse hier. Par conséquent, les investisseurs prédisent des répercussions moins graves que ce qui a été attendu pour ce nouveau mutant. Cela, en parlant de dommages économiques par rapport aux conséquences du variant Delta, explique l’analyste Avtar Sandu.
Par ailleurs, on indique que le prix du baril du pétrole Brent, brut de la mer du Nord, montait de 0,16 %. Soit 75,27 dollars le baril pour une livraison en février. De surcroît, le baril de West Texas Intermediate (WTI) affichait une hausse de 0,11 % pour janvier. C’est-à-dire, au prix d’un baril estimé à 71,75 dollars.
Prix du baril de pétrole : qu’estime l’Opep quant à la demande ?
L’incertitude domine toujours. Cependant l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, Opep reste optimiste pour le prix du baril. C’est pourquoi on s’attend à une recrudescence de la demande de cet hydrocarbure. Donc on explique qu’elle devrait atteindre 5,7 millions de barils par jour.
En outre, selon les prévisions de l’organisme, avec un impact modéré sur le prix, la demande mondiale totale irait jusqu’à 96,6 millions de barils par jour. Seulement, on souligne une hausse pour les chiffres du premier semestre. Puis, une baisse quant aux deux derniers trimestres de cette année. S’agissant du quatrième trimestre, seules les mesures d’endiguement liées à l’impact de Omicron peuvent entraîner un ajustement.